Auteur/autrice : Paris redaction

Entre les cours d’équitation et de golf, les somptueuses villas en location sans oublier la flopée des jeunes filles au pair et de baby-sitters, voilà que quelques restaurants réputés infiltrent désormais « Gens de Confiance », à l’exemple de Drouant à la recherche d’une hôtesse en CDI ou du restaurant Guy Savoy. Quelques restaurants moins côtés y vont aussi de leurs annonces. Ce réseau revendique 650 000 membres. On l’intègre par cooptation, d’ailleurs le niveau de « respectabilité » des membres se mesure au nombre de leurs parrains … Cette façon de montrer une patte blanche numérique éloigne, croit-on, des…

C’est parce que le batracien emblématique de François 1er fréquente les parcelles de ce beau domaine de Saint-Joseph qu’il a donné son nom à cette aimable cuvée. Un nez confit de fruits noirs de belle syrah plantée sur coteaux inclinés, surmonté d’une pointe de cacao. La bouche est charnue mais fait preuve de souplesse et fraîcheur. Le tout est structuré sans austérité mais on gagnerait à le laisser se bonifier encore deux ans. Encore que, si un cuissot de chevreuil se présentait cet automne, ces « Salamandres » lui feraient une jolie fête. Autant d’ailleurs qu’à un grand jambon de noble origine…

Tout faire pour éviter les fermetures comme celles qui s’appliquent aux bars et restaurants marseillais après 23h. En partenariat avec la Mairie de Paris, le GNI (Groupement National des Indépendants) prend donc les devants et propose aux restaurateurs parisiens de mettre en place un « cahier de rappel » afin de faciliter le travail de traçage. Le système fonctionne évidemment sur la base du volontariat. Les clients qui le souhaitent laissent leurs coordonnées afin d’être prévenus en cas de risque de contamination. Les données seront conservées un mois.

Dans une interview au Courrier Picard du 2 août, Barbara Pompili, ministre de la Transition Ecologique a déclaré que l’interdiction des terrasses chauffées sera effective après l’hiver 2020-2021. A Paris, on estime à à 8000 le nombre de terrasses chauffées. Barbara Pompili  les considère comme des aberrations écologiques.  «Une terrasse équipée de cinq braseros émet autant de CO2 au cours d’un hiver qu’une voiture qui ferait trois fois le tour du monde» a-t-elle expliqué, reprenant les conclusions d’une étude menée par  l’association négaWatt.  Les professionnels de la restauration qui traversent la crise la plus grave jamais rencontrée dans leur métier…

C’est un rosé né sur les flancs du Larzac sur des arpents pentus plantés autour du village de Pégairolles de l’Escalette à plus de 300 m d’altitude. Robe pâle légèrement saumonée pour cet assemblage de 50 % de cinsault, 30% de grenache et 20% de syrah. Regain porte bien son nom car au fil de sa dégustation on le sent monter en puissance et revenir à l’attaque à chaque gorgée. Il a de la chair, des notes acidulées et une pointe de pamplemousse rose. Sur des terrasses parisiennes ensoleillées ce Regain se révélera idéal en accompagnement d’une belle niçoise, d’une…

C’est le rosé gastronomique de la famille du chef Michel Guérard. Il est issu d’un terroir argilo-calcaire, de ces vignes du Château de Bachen surplombant l’Adour. La cuvée est bien nommée pour ce rosé atlantique IGP Landes, assemblage de 65 % merlot et de 35 % cabernet-franc. Un rosé au profil expressif sur des notes de petits fruits rouges. Il fait preuve en bouche de beaucoup de finesse et de complexité comme ces notes légères de thé qui viennent taquiner les papilles. Cette Dune se mariera parfaitement avec une simple salade d’été ou une grillade. Prix Public TTC : 14…

Année après année, ce grand classique bandolais ne déçoit pas. Le Domaine de l’Olivette -qui est dans la même famille depuis deux siècles- a élargi sa notoriété avec ce rosé de gourmet, issu d’un terroir argilo-calcaire et d’un vignoble travaillé en restanques. Assemblage de 40% de mourvèdre -cépage bandolais par excellence-, 30% de grenache et autant de cinsault, il est aussi fin que sensuel. Nez de fleur blanches et d’agrumes, bouche ample avec des pointes épicées en finale. Le bon accord ? Rester dans un contexte provençal avec des farcis provençaux. Prix départ cave : 15,50 €. En vente chez…

Quoi de mieux qu’un mâchon matinal pour savourer un tablier de sapeur ! Mais les patrons de bistrots ne s’y lancent pas à la légère. Ils savent qu’ils devront affronter des convives exigeants et qu’ils risquent d’essuyer une bronca en cas d’échec… Un terrain miné donc qui exige de maîtriser ce monument de la cuisine lyonnaise. Pour mémoire, le tablier de sapeur a été créé sous le Second Empire à l’initiative du Maréchal de Castellane -gouverneur militaire de Lyon et amateur de tripes- et qui souhaitait rendre hommage à son corps d’origine. Celui des sapeurs du Génie revêtus d’un tablier…

Depuis le 15 juin, l’Ile-de- France est donc en zone verte. Ce qui signifie pour les restaurateurs, la possibilité d’ouvrir leurs salles avec une semaine d’avance.  Dans son ensemble, la profession a poussé un ouf de soulagement. Mais pour autant tout n’est pas réglé. Nombre de cafés de la capitale – plutôt situés dans des lieux touristiques- demeurent fermés, signe que leurs patrons ne croient pas à une fréquentation prospère cet été. Quant à ceux qui sont ouverts, le télétravail encore significatif fait sentir ses effets. Il serait de 30% des effectifs dans des quartiers comme l’Opéra. Ce qui pour certains…

Sur leurs vignes de Chignin, Philippe et Sylvain Ravier troussent cette affectueuse mondeuse bien nommée. Elle s’exprime par des arômes floraux de violette… et de myrtilles sur un petit nuage de poivre. En bouche, cette belle mondeuse n’est pas baratineuse. Comme la main calleuse d’un paysan des alpages, elle ne maquille pas sa origine rustique qui lui confère cette tension. Dans un deuxième temps souplesse, élégance et une minéralité marquée laissant augurer un vin soigné vendangé manuellement aux grains soigneusement triés et parfaitement vinifié. Le bon accord sur une épaule d’agneau. Prix : 11,10€ http://www.vinsravier.fr/

L’UMIH demande un assouplissement des protocoles sanitaires dans les cafés, hôtels, restaurants avant le 22 juin. Différentes déclarations du conseil scientifique préconisent un retour à l’équilibre entre les précautions sanitaires et la reprise de la vie économique de notre pays avant prochaine étape fixées par le Premier ministre. L’UMIH interpelle le Gouvernement en faveur d’une évaluation de la propagation de l’épidémie avant le 22 juin pour permettre : Une réouverture rapide des établissements situés en zone orange dont l’exploitation est à ce jour limitée aux seules terrasses. Trop de chefs d’entreprise indiquent ne pouvoir rouvrir leurs restaurants car la limite des…

A croire que le mauvais sort s’acharne. A peine les terrasses sont autorisées que la météo s’y met pour gâcher la fête. Et pour certains qui n’ont que des touristes comme clients, à l’exemple de ces bistrots de Bir-Hakeim, c’est la Bérézina.