Auteur/autrice : Paris redaction

Les amateurs de vins insolites de ces vignes plantées dans les Hauts-de-France par une communauté de vignerons Ch’ti devraient faire un sort à ce Ch’Typik. Ces bulles du nord sont produites par le collectif « Les 130 » qui désigne un objectif chiffré. Ils sont en fait 52 agriculteurs engagés dans cette démarche initiée par Ternoveo, négoce agricole du groupe coopératif Advitam. Sur leurs 83 ha répartis en 52 parcelles disséminées dans les Hauts-de-France, ces néo-vignerons sont déjà les auteurs de blancs tranquilles à base de chardonnay, bien vendus dans les tavernes du nord. Ces bulles de Ch’Typik sont à savourer en…

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Vous prendrez bien une lampée de Bercloux ? Ce nom bien de chez nous est celui d’un village charentais où a été distillé ce single malt français, produit par la bien nommée entreprise spiritueuse, Les Bienheureux, bien connue pour son whisky Bellevoye. Pas d’âpreté ni de distorsion avec ce Bercloux, single malt distillé en alambic charentais. Charme, équilibre et complexité en bouche, le spiritueux est dominé par des notes d’épices douces. On apprécie sa rondeur tranquille qui le destine plutôt à l’apéritif et qui doit beaucoup à un élevage final en ex-barriques de Pineau des Charentes. Bref, l’idée d’un whisky…

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C’est un endroit qui fait oublier la sinistre réputation de la rue Lauriston, siège de la Gestapo française du tandem Bonny-Lafont. La devanture de Paul Chêne, ancien restaurant traditionnel des années cinquante où, dit-on, Jean Gabin avait ses habitudes, est devenu un bistrot jovial qui inspire confiance et respire la bonne humeur.  La porte poussée, on tombe sur une petite salle, nappes à carreaux et luminaires art-deco, avec un comptoir bien patiné où le taulier au look de rocker grunge anime une discussion sur quelques crus et s’assure de ne pas vous « laisser sur les cailloux ». Qu’on ne se…

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Raymond Costes a quitté son Aveyron natal pour rejoindre le paradis des cafés le 27 juin. Durant plus de vingt ans, Aux Deux Magots, il fut une belle incarnation du garçon de café parisien. Bacchantes roulées, accent du Rouergue chantant et rocailleux, l’homme charma les clients au point de devenir une figure marquante du café germanopratin. Il aura démenti la thèse de Jean-Paul Sartre développée dans l’Etre et le Néant en ne jouant pas à être Garçon de Café mais à être Raymond Costes…Un sacré numéro qu’on n’est pas prêt d’oublier.  Relire l’article que nous lui avions consacré. Extrait tiré…

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Ce single malt de 16 ans d’âge est produit par une illustre distillerie d’Irlande du Nord également l’une des plus anciennes du monde avec plus de 4 siècles d’existence. Très loin de la rage et de l’âpreté des années sanglantes des actions de l’IRA ( l’Armée Républicaine Irlandaise), on se retrouve face à une grande douceur. Ce whiskey aurait presque un côté consensuel pour les amateurs avec ses notes de chêne, de caramel, de groseilles. La triple distillation d’orge maltée, l’élevage pendant 16 ans en fûts de sherry oloroso et de bourbon, suivi d’un affinage final dans des fûts de…

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Jusqu’à maintenant à Paris, on n’avait pas vraiment eu chaud. Ça devrait changer. L’été 2025 s’annonce « muy caliente ». Dès lors, ces quelques quilles roses seront bienvenues pour affronter la chaleur dans la bonne humeur. Vin de France : Bistrologie Rosé de Jeff Carrel Pour Jeff Carrel, le rosé n’est pas un intrus dans le troquet, il s’intègre totalement dans l’univers du bistrot, reconnaissable au premier coup d’œil, facile à boire avec des pointes de fruits rouges acidulées et un bon équilibre. Cette Bistrologie ne génère pas de nuque lourde en fin de jour. A 11° on reste dans la légèreté.…

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Cette Allégorie n’a pas le côté écrasant d’austérité de certains cornas. Si elle devait symboliser une vertu, davantage que la souplesse, ce serait l’équilibre si nécessaire quand il faut se tenir debout sur les coteaux si raides de l’appellation Cornas. Et de cette cuvée issue d’une parcelle d’un hectare de sol granitique, on retient un nez engageant sur des notes de mûres et d’une pincée de poivre noir. En bouche, il y a de la fraîcheur et la gourmandise jaillit par des notes de cerises noires et de chocolat. La structure est nette et l’impression est celle de la finesse…

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François Lurton, connu pour ses grands vins de terroir, nous gratifie d’un second gin de « sorcière ». C’est ainsi que se traduit en basque le mot Sorgin. Le premier était à base de sauvignon blanc, le second, ce S de Sorgin, a bien du charme avec sa robe rose pâle en accord avec une bouche légère permise par un titrage d’alcool réduit à 37,7°. Ce gin français artisanal est réalisé à partir d’une base de vin girondin. Airelles, figues, citrons verts et jaunes, il recourt à des botaniques françaises à l’exception du pamplemousse. Au final, il se distingue par sa délicatesse…

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Valençay comme d’autres appellations ligériennes a pris le nom d’un château. Et si celui-ci n’a pas la célébrité d’un Chambord, il  a marqué l’histoire de France comme celle de la gastronomie puisque ce fut le vin de Talleyrand dont le cuisinier, Antonin Carême, a posé les bases de la grande cuisine française diplomatique. Et le prince de Bénévent – comme on appelait Talleyrand- ne manquait pas de servir en son château son vin de Valençay lors de ses grands dîners fastueux. Est-ce lié au côté sulfureux du ministre des Relations extérieures de Napoléon ? En tout cas, il a fallu…

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Pierrick Bourgault a convaincu le dessinateur de presse Gab de croquer sa Mère Lapipe. Jeannine Brunet était ainsi surnommée car « sa bouffarde aux volutes bleues ne la quittait guère ». Elle avait repris un petit troquet mansois des rives de la Sarthe en 1985 que Pierrick a longtemps fréquenté, au point que le personnage continue d’hanter ses jours et ses nuits. « Cette histoire n’est pas une fiction, tout est vrai : les bons mots, les répliques, la rudesse et la tendresse de cette arrière-grand-mère de caractère.» avertit l’auteur. On dit que l’universel s’enracine dans la particulier. Avec la mère Lapipe,…

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Rue Cler, artère commerçante du chic 7ème, le bistrot Les Téléphones, référence à l’ancienne administration des PTT, représente l’archétype de la petite brasserie guillerette de quartier qui ne mange pas de pain mais file la bonne humeur. En témoignent l’air satisfait des clients ou le rire des copines de boulot au déjeuner. Le bistrot a été décoré avec l’esprit d’une douce nostalgie éclairée de néons sixties. S’y distille ainsi un esprit léger et facétieux français comme le facteur du Jour de Fête de Tati joliment interprété sur les murs par un/une artiste doué/e. Ces touches artistiques ajoutent une part d’allégresse…

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C’est un extrait bistrotier d’un film produit par le PCF contre la présence américaine en 1950 . « En France, on aime le bon vin et on sait l’apprécier », dit la voix off avec un plan sur un comptoir où le patron trinque avec ses clients à coups de ballons de rouge.  Déboule un représentant de chez Coca-Cola à l’allure d’Eliot Ness, (pour ceux qui se souviennent de la série TV en noir et blanc « les Incorruptibles ». Le bonhomme ouvre sa sacoche et tend au patron une bouteille de coca. « Du Coca-Cola… » dit une voix méfiante et suspicieuse. Le patron recrache après…

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