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    Une vague de bistrots « clandé »…

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    By Paris redaction on 13 février 2021 Univers Bistro

    Ah le charme des bistrots clandestins !  Plutôt que de manger dans la rue ou à son bureau devant son écran ou pire dans une camionnette moteur tournant comme le font bien des artisans et ouvriers transis de froid, pourquoi ne pas pousser la porte d’un « clandé » ? A  Marseille, nous dit-t-on avec ce soupçon d’exagération méridionale, un bistrot sur cinq s’y serait mis. 

    A Paris où il y a moins de ruelles, c’est plus corsé… Et il vaut mieux avoir une arrière-salle, une entrée de service plus discrète et des voisins « compréhensifs ». Ce qui n’est pas fréquent, compte tenu des relations parfois houleuses des bistrots et de leurs copros, sans parler des riverains fâchés par les terrasses. D’autant que des  affaires bien médiatisées en ont refroidi plus d’un. A l’exemple de l’Annexe, ce bistrot de l’Ile de la Cité, face au Palais de Justice où un contrôle conduit le 29 janvier  a confondu une dizaine de juges. Mais aucun magistrat de l’ordre judiciaire a précisé deux jours plus tard la Cour d’Appel. Rebelote le 30 janvier, cette fois-ci c’est un vice-procureur de Carpentras et un commissaire qui sont surpris au comptoir d’un restaurant de la ville en  train de picorer des tapas. Le policier a été muté à Sarcelles … en revanche aucune sanction pour le procureur du fait d’un vice de procédure.  

    Impossible de se réchauffer au comptoir…


    Entre le 15 janvier et le 8 février, 559 établissements avaient reçu un avertissement accompagné parfois d’une fermeture administrative  empêchant même la vente à emporter. La sanction suprême tombe en cas de récidive avec la fin des aides de l’Etat (chômage partiel, etc..). C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’appel à ouvrir le 1er février par un restaurateur du Doubs – comme un signe de résistance- a fait un flop.Ces velléités de désobéissance n’ont pas été du du goût de tous ses confrères. «Jouer les résistants alors qu’on est aidé par l’Etat, cela fait rigoler » moquait gentiment un restaurateur proche de la place de Clichy.

    Aux Sportifs Réunis, un bistrot « clandestin » d’avant Covid


    Avant le Covid, il y avait déjà quelques bistrots clandestins … A l’exemple du fameux « Aux sportifs réunis ». Institution parisienne de la porte de Vanves. Rideaux tirés, porte fermée, on frappe trois coups et l’on entre que si on est connu ou adoubé. Belmondo y avait son assiette mais pas seulement… Dans le passé, un certain Brassens avait un faible pour la patronne, la mère de l’actuelle patron. Il lui dédia une chanson. 

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