Auteur/autrice : Laurent Bromberger

Le Bistrot du Sommelier, trente ans déjà ! Pas une manifestation gastronomique où l’on n’aperçoive son brushing néo-romantique glacé comme le vernis de la Joconde. Ubiquiste Faure-Brac ! il semble être partout, dans tous les raouts qui touchent au vin et à la gastronomie et même dans des croisières en Méditerranée… Du coup, le plus miraculeux est qu’on le rencontre aussi dans son « Bistrot du Sommelier » dont il a fêté ses 30 ans début 2014. A l’heure où les restaurants ne durent parfois que le temps d’une saison malgré un délire de « com », la permanence du bistrot Faure-Brac mérite d’être…

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Flora Danica, jolie fleur des Champs… C’est le Flora Danica. En fait de flore, ce serait plutôt une fleur danoise qui s’épanouit en haut des « Champs » comme crocus en alpages d’estive. Elle met une pointe de sérénité scandinave à la frénésie de la « plus belle avenue du monde » grâce à son jardin et à sa terrasse couverte. Question cuisine, si l’on y va en pensant y trouver des influences du « Noma », le restaurant de Copenhague classé « meilleur restaurant du monde » en 2014, on risque de rester sur sa faim. Voire de déclencher un tsunami polémique si l’on est accompagné d’un…

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A y voir défiler autant de « Grosses Têtes », ce bistrot aurait pu en prendre une… Et pourtant, « Savy » est l’un des plus cordiaux de ce quartier du bas des Champs-Elysées. Une affaire étirée comme un Pullman avec banquettes profondes, miroirs piquetés et photos de la famille RTL aux murs. Savy n’est pas né d’hier. Il porte le nom des patrons originaires d’Aveyron qui l’ont tenu durant 35 ans. Il en reste des traces. Comme cette hure de sanglier qui semble superviser la salle. Le trophée fut offert à Gabriel Savy, à l’issue d’une chasse solognote par l’ex-empereur d’Annam, Bao-Dai. A…

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L’Atelier des Compères, repaire de bonnes fourchettes Pour s’abriter du vent mauvais de l’uniformité mondialisée qui balaye les « Champs » voisins, il suffit parfois de faire un pas de côté. Et se retrouver dans un repaire gastronomique. Ainsi en va-t-il de « l’Atelier des Compères », rue Galilée. Le compère, c’est Jacques Boudin qui officie là depuis 2006. Son endroit -qu’un agent immobilier qualifierait d’atypique- est en fait une cour couverte ou découverte selon la saison. Avec ses bacchantes et ses yeux pétillants, le patron a un bouille de gascon du sud-ouest. Pourtant il est natif du Havre et dur à la tâche.…

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Avec la vogue télévisuelle de la gastronomie, la moindre assiette un peu colorée fait tomber en pâmoison n’importe quel « gastro-geek » ! Mais un vrai cuisinier c’est plus qu’un décorateur d’assiette. C’est un architecte du goût qui veille à l’équilibre des accords. C’est aussi un sportif capable de tout donner dans les coups durs. Et si en plus, il est capable de perfectionner son trait à chaque fois comme Hokusai peignant le Fuji-Yama, alors on est face à un beau potentiel. Ces qualités semblent être réunies chez Julien Boscus, le chef des « Climats », restaurant chic de la rue de Lille (Paris…

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Sur la rue pentue de Rochechouart, ce Bouillon a l’aspect d’un bistro dépouillé version bois-design. Signe-t-il le retour à la frugalité digne d’une règle monastique ? Pas sûr. Marc Favier, le chef de l’endroit, ferait plutôt un moine parfait en enfilant une robe de bure. Mais ce serait alors plutôt frère Tuck (jovial compère de Robin des Bois- NDLR) ou alors un (vrai) frère du moine Rabelais plutôt que ces Savonarole* des fourneaux. De fait, son Bouillon n’a rien d’une pitance de pénitence. Ses petits champignons franciliens joyeux et craquants pataugent avec une joie enfantine aux côtés d’honnêtes morceaux de…

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C’est un joli petit bistro, pas grand, plutôt le genre intime, le genre à emmener l’âme sœur dîner le soir. Le midi c’est autre chose. Tout le quartier y va d’un bon coup de fourchette. C’est un couple d’originaires d’Aurillac qui a repris cette affaire typée vins en 2011. Après trois affaires genre tabac PMU, Pierre et Viviane se sont décidés à jouer la carte terroir et p’tits vins. Compte tenu de l’origine des patrons, on ne sera pas surpris d’apprendre que le bœuf est de Salers et le fromage plutôt du Saint-Nectaire fermier que du claquos Lactalis. Le midi…

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A l’heure où l’OMS attise la phobie porcine chez les hypocondriaques, voilà un ouvrage salvateur aussi léger que profond. Un recueil de 28 nouvelles charcutières savoureuses qui exhalent des arômes fins et puissants comme une tranche d’andouille de Vire. Il faut de la grâce et de l’imagination pour évoquer sans lourdeur aucune toute l’étendue du patrimoine charcutier français et nous remémorer, mine de rien, la dette que la France doit au Saint-Cochon.  Ça se lit sans faim. Ça vous fait sourire- et cela peut insidieusement vous mettre sérieusement en appétit. On décèle une angoisse digne de Vatel chez la Baronne…

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La Ferrandaise, ouvert également aux Clermontois ! Le nom de cette belle affaire au charme historique -avec salle voûtée en sous-sol- n’est pas de la frime. La Ferrandaise est tenue par un originaire de… Montferrand. Et ce n’est pas en mémoire d’une jolie riveraine de ce quartier historique de Clermont qu’il l’a ainsi baptisée. Mais pour marquer son amour d’une race bovine qui a failli disparaître et qu’il sert quotidiennement à ses clients. Gilles Lamiot, arrivé voilà trente ans sur le pavé Paris, a gravi tous les échelons de la filière bistrot. C’est en 2005 qu’il crée cette Ferrandaise du…

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Le salon Millésime Bio aura lieu du 25 au 27 janvier 2016 à Montpellier. Pendant 3 jours, les 900 exposants venus de tous les pays et régions de production rencontreront les professionnels. Millésime Bio regroupe une offre de vins biologiques provenant de tous les pays (14 nationalités en 2015) et régions de production. C’est une véritable plateforme mondiale. Selon une étude Sudvinbio-Ipsos rendue publique en septembre 2015 : 34,9 % des sondés français, allemands, britanniqueset suédois boivent du vin bio, régulièrement ou de temps en temps. Le taux grimpe même à 51,2 % en Suède et à 35,8 % en…

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Pour commencer l’année sans lourdeur, ce côte-de-brouilly de la maison Mommessin est tout indiqué. Sa robe intense entre pourpre et grenat est une invitation. Son nez de cerises et de groseilles confirme la tentation. Et en bouche, ce fruit croquant révèle un beau travail du gamay dans les vignes. Il est issu d’une parcelle d’un seul tenant d’1,4 ha plantée au bas des pentes du Mont Brouilly, orientées à l’est. Et ses ceps ont dépassé le demi-siècle d’âge. Tant mieux, cela n’a pas rendu leur jus ni trop « sérieux », ni trop convenu. Au contraire. Voilà donc un apport bienvenu de…

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Allard, c’est un pivot de l’histoire bistrotière de la rue Saint-André des Arts. Ce bistrot fut baptisé du nom de ses fondateurs bourguignons en 1932. C’est d’abord Marthe Allard, aux fourneaux, qui a posé les bases de l’affaire – cuisine familiale, simple et de saison- et transmis ses secrets de maître queux à Fernande, sa belle-fille. En 1985, l’affaire est cédée, et Allard va connaître une traversée du désert de 10 ans… En 1995, Claude Layrac, restaurateur aussi aveyronnais que germanopratin la reprend. Il remet sur les tables de vrais escargots de Bourgogne et surtout le fameux canard de Challans…

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