Auteur/autrice : Anne Béric le Goff

Cuisine du Jardin d’Éden au Paradis  Porté depuis un an par une réputation flatteuse, voilà un café-restaurant bien nommé à la déco sobre. En soirée de fin de semaine, l’ambiance au Paradis est euphorique. La cuisine de Nicolas Gauduin, ancien de Passard, n’y est pas étrangère. Au fond de la salle, on voit parfois sa tête dépasser de la cuisine devant une forêt de marmites et de casseroles qui n’est pas sans évoquer la batterie de Keith Moon à l’âge d’or des Who. L’homme et son équipe fourbissent une cuisine de couleurs et de texture. Tout cela est extrêmement maîtrisé…

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Brasserie Faubourg, esprit Second Empire Dans le quartier bigarré du 10ème, elle détonne. Neuve, fraîche et pimpante, cette brasserie a pris la place d’un grand primeur à l’angle des rues du Faubourg Saint-Denis et de Metz. Pour un peu on renouerait presque avec la tradition des cafés des grands boulevards du Second Empire avec colonnes et fauteuils de velours rouge. Les comédiens du Théâtre Antoine y ont d’ailleurs pris leurs habitudes tout comme les riverains y compris pas mal de touristes. Le Faubourg est tenu par une famille kurde qui a déjà réussi avec une première affaire sur le pavé…

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Le Bouclier de Bacchus et ses 1200 flacons En cette rue Saint-Lazare, Bacchus a trouvé un disciple émérite pour tenir son bouclier. Son endroit, chaleureux au premier coup d’œil, est un vrai rempart non seulement contre les mauvais vins aux coefficients ahurissants mais également contre les fatuités simili-œnologiques que nous infligent certains de nos contemporains… Ici, on arrive avec ses certitudes et ses petites idées arrêtées sur le vin et l’on se retrouve très vite comme le communiant buvant du vin de messe pour la première fois. Le prêtre du lieu, Philippe Jeannerat, a sa façon bien à lui de…

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Vive les fistons reconnaissants ! Entre Grands boulevards et Folies Bergères, voilà un bistrot joyeux, un peu à l’écart dans une impasse, ce qui pour les amateurs de calme en fera un des plus jolis spots du quartier. Terrasse de charme sans voitures qui vous roulent sur les pieds et salle chaleureusement décorée. L’affaire incite à la confiance. La carte du midi comme du soir envoie de bons stimuli aux papilles. Les patrons trentenaires tâchent d’être à la hauteur de la promesse de la devanture -« Les Fils à Maman »- avec quelques propositions régressives dans la carte. Salade de babybels panés…

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Il n’est pas banal d’entendre un patron de brasserie affirmer défendre les paysans d’antan, ceux qui respectent la nature et les saisons. Chez J’Go, on ne décline pas la grosse cavalerie du sud-ouest de l’agrobusiness. A commencer par les « foies gras démocratiques » qu’on croirait produits uniquement pour fournir un débouché aux producteurs de maïs enchaînés à leurs coopératives géantes. L’une des recettes du succès de J’Go vient de son approvisionnement direct auprès de producteurs attachés à faire des produits exceptionnels. C’est le cas pour ses canards, ses légumes, ses volailles ou son porc noir de Bigorre. Denis Méliet affirme vouloir…

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J’Go et Pastifret…et le meilleur agneau du Quercy Les Gersois ne sont pas aussi présents que les Cantalous, les Basques ou les Rouergats derrière les comptoirs de Paris. Mais quand ils y sont, ils ne passent pas inaperçus. Exemple avec J’Go, rue Drouot qui fait un vrai carton depuis 2002. Déclinaison parisienne d’un succès toulousain. Car le premier J’Go a été conçu dans la Ville Rose en 1995 par la famille Méliet venue du Gers pour créer le « Bon Vivre ». Alors J’Go, c’est une belle affaire à long comptoir et à étage souvent pleine de la rue Drouot. Un vrai…

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Bouillon Chartier, endroit hors du temps Au fond d’une petite cour de la rue du faubourg Montmartre, on pousse la porte tournante et … l’on se retrouve propulsé dans une brasserie de la fin XIXe siècle. Depuis 1896, rien n’a bougé. Ce qui a d’ailleurs valu au Bouillon Chartier d’être classé monument historique en 1989. Même grande verrière, même boiseries, mêmes luminaires, même grandes glaces où tous ces éléments se reflètent. Les fameux meubles à tiroirs où l’habitué, arrivant pour déjeuner, y récupérait sa serviette et l’y remettait en partant sont toujours là, disposés le long de la salle. Chez…

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Si le principe du pourboire tend à disparaître dans certaines professions en raison de la disparition de ces métiers (pompiste, ouvreuse de cinéma…), le métier de garçon de café va de pair avec la rémunération au pourboire. Il constitue une des principales motivations du métier puisqu’il peut permettre de doubler son salaire nominal. C’est une tradition dans ce métier. D’ailleurs le garçon de café avait une poche spécialement conçue à cet effet. Et certaines places étaient particulièrement prisées parce très rémunératrices au niveau du pourboire. Ce fut le cas, pendant de longues années, du café Vaudeville du temps où la Bourse…

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Dès que l’on pénètre dans ce lieu, on est saisi par cet endroit hors du temps. Le comptoir date de l’ouverture du café en 1896 avec de superbes pistons à bière. La Maison sert plus de 40 sortes de bière à la pression ou en bouteilles. Il faut dire que la bière est au coeur de l’histoire de ce bel établissement. D’abord de par son nom. Le général La Fayette fut l’un des fervents partisans de l’installation de bars à bière dans la capitale. Ensuite parce que c’est ici au lendemain de la seconde guerre que fut perçé, en même…

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Une affaire revigorante ! C’est un peu comme ça qu’on sent le Laffitte. Ca va vite, ça pulse et c’est bon. Ici c’est le royaume de Lulu, Claude et Olivier. Trois copains qui ont repris l’affaire depuis sept ans. « Pas évident de trouver une bonne viande rouge dans le quartier » lance Lulu. C’est ce qui a poussé ces trois garçons dans le vent, fort sympathiques et chaleureux, à opter pour une carte résolument orientée vers les viandes rouges qui viennent en direct de chez Gillot, il y a aussi l’Andouillette AAAAA… L’oeuf mayo est à 4€ et le tartare de boeuf…

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Le Richer, stupéfiante cuisine de graines et d’émiettés Première impression : la déco que ne renierait pas Terence Conran (fondateur d’Habitat et de Conran Shop). Le patron du Richer a beaucoup roulé sa bosse chez les Costes mais aussi à l’étranger. C’est une jeune étoile montante cantalienne qui en est à sa troisième affaire dans le quartier. Une preuve de plus que certains jeunes bougnats savent évoluer et sortir des codes de la brasserie classique. Même si en l’occurrence la clé du succès est aussi à chercher du côté des pianos. Avec Romain Lamon (ci-dessus à droite), 28 ans, jeune…

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Ouvert en 2009 , ce joli bistro, porte le prénom des parents de Bruno, le patron. C’est devenu une adresse phare du quartier. Et certains soirs à l’apéro on y croise même quelques stars de la chanson française. Le lieu qui s’est agrandi au fil des années a conservé une touche sixties. Miroir, néon en courbes surplombant le comptoir, mosaïques au sol dans des tons chauds. Chez Odette et Aimé on aime l’accueil convivial. La politique du lieu, c’est la stratégie du fait-maison. On y croque par exemple des tartes pour 10 euros, ou le « burger d’Odette » (15,5€) accompagné de…

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