Auteur/autrice : Anne Béric le Goff

Bistrot Papillon : bio et bon ! Ce Bistrot Papillon serait-il devenu le troquet de toutes les vertus ? Produits naturels bien tracés, approvisionnement le plus souvent en direct auprès de producteurs, pêche de mer à la ligne, huîtres diploïdes (non modifiées génétiquement), vins nature, jusqu’au liquide vaisselle bio pour la plonge… Et aux fourneaux, Yoshitaka Takayanagi, un chef nippon exigeant et concentré comme un 7ème dan de Kendo en plein kata. Depuis sa reprise au printemps 2015, ce Bistrot Papillon, vieille adresse du quartier Cadet, est passé d’une démarche canaille façon cochon rabelaisien à la délicatesse d’un vol de…

Duel italo-hispanique en Cuisine Drôle de Cuisine ! Face à cette ancienne charcuterie dont l’enseigne sixties et néon scintille sur les murs de la petite salle, les amateurs de salaisons feraient bien de ne pas s’emballer ! En fait de salaisons, sur la carte il n’y a que la morcilla (11€), soit la déclinaison hispanique -mais néanmoins savoureuse- de notre boudin… Il faut dire que cette Cuisine concentre un mixte italo-hispanique dans les assiettes d’ailleurs plutôt iodées et rudement bien travaillées expriment des saveurs bien accordées. Tel cet espadon au citron confit ou cette ricotta fumée avec des anchois de…

De prime abord, ce « Bistrot la Bruyère » ne tape pas forcément à l’œil ou alors comme une énième déclinaison de la vague néo-bistronomique qui déferle sur la capitale. Mais il s’avère qu’être pris dans les filets de cette petite souricière gastronomique se révèle assez jouissif. Sur la carte, les propositions témoignent d’un attachement sincère au pays basque. «C’est là où j’ai toujours vécu dit le patron, même si je suis fils d’un Portugais et d’une bretonne.» Il réussit la synthèse entre la mer et la terre, cette osmose propre à l’Eusakadi avec brio. Même si parfois ça pousse un peu…

Voilà une adresse sûre pour les soirées d’hiver. Quand le blizzard s’engouffre dans les rues de Paname et vous transperce les os jusqu’à la moelle. Vengez-vous sur une autre moelle onctueuse et chaude à point, que vous étalerez sur des tranches de pains grillées. Et pour ce faire, poussez la porte du Roi du Pot au feu, vous risquez de pas être seul, car l’adresse est connue depuis plus de trente ans et surtout ici on ne réserve pas. Le Roi du Pot au Feu, un nom pareil ne supporte pas l’à peu près. Et bien qu’il s’agisse du bouillon…

Cuisine communarde au Café de la Paix On a beau être républicain, on pousse toujours la porte de ce café impérial avec déférence. Comme son écrin, l’Hôtel InterContinental, il a fêté son siècle et demi d’existence en 2012. Côté structure et déco, rien n’a vraiment changé depuis Eugénie. Les colonnes corinthiennes, les figures mythologiques et les paysages peints au plafond, parfois fissuré, sont toujours là. Bien sûr, il y a aussi le Salon Opéra, ce petit « circus maximus » couvert, voulu par les frères Pereire, le salon le plus époustouflant de Paris.Certes, la terrasse du Café de la Paix immortalisée par…

Que c’est vil de prendre les gens par les sentiments, de flatter bassement leur pingrerie… Mais voilà parfois, la tentation est trop forte. Difficile de cacher qu’on peut déjeuner d’une garbure ou d’une axoa dans un cadre chaleureux à dix minutes de l’Opéra Garnier, arrosé d’une bouteille de crozes hermitage payée 11,50 €, soit deux à trois fois moins chère qu’ailleurs, mais le crozes n’est qu’un exemple parmi 400 bouteilles ?  Alors quoi ? Il est trafiqué le vin ? Contrefait ? Même pas. Le patron, Albert Scicluna, est un Béarnais originaire de Salies de Béarn qui a fait le tour…

Les ingrédients Pour 4 personnes : 1 kg de pommes de terre bintje 400 gr de tome fraîche 200 gr de crème fraîche épaisse 1 ou 2 gousses d’ail sel et poivre • Epluchez les pommes de terre et les gousses d’ail. Coupez les pommes de terre en gros morceaux et les faire cuire avec l’ail 20 minutes dans de l’eau bouillante. • Coupez la tome fraîche en fine lamelles. • A la fin de la cuisson retirez l’ail, passez les pommes de terre au presse-purée en ajoutant éventuellement un peu d’eau de cuisson pour obtenir la consistance désirée. •…

Meneau Junior – à savoir Pierre – reprend les fameuses recettes qui ont été le plat-signature de son père, le chef étoilé Marc Meneau en son Espérance de Vézelay. Ces fameuses petites bouchées « Cromesquis » ont non seulement  inspiré au jeune chef le nom du restaurant « Crom’exquis » mais aussi les plats qu’il y décline. Spécialités de la maison, les cromesquis (10€) sont  déclinés dans plusieurs versions salées  : aux escargots, à l’oseille et au fenouil, aux fruits de mer, au pied de porc, à la tomate, à l’andouillette. Sans oublier le fameux cromesquis au foie gras, truffe et porto  imaginé par son père. On pourra également apprécier…

Située sur le parvis de la Gare Saint-Lazare, Lazare est une brasserie chic pensée par le chef étoilé Frelon, porte-étendard du renouveau de la gare, destinée à faire oublier le sandwich SNCF. Ouvert 7 jours/7,  on peut se sustenter à toute heure à partir de midi d’un tarama d’oursin 7€,  d’un Parisien, le jambon-beurre « fréchonesque » à 7,50€… D’ailleurs Lazare fait la part belle aux charcuteries : rosette et jambon de Paris à l’ancienne, terrine de foies de volailles maison mais aussi mortadelle à la truffe noire. Les sardinettes, elles, ne viennent pas du port de Trouville mais de Galice (Espagne) et sont servies avec du…

Après les turpitudes et les chinoiseries de ses anciens gérants de l’Empire du Milieu qui avaient oublié de payer créanciers et fournisseurs, l’ancien Napoleone est tout simplement devenu le Bistro des Champs-Elysées. Implanté au rez-de-chaussée du Palais de la Païva, célèbre courtisane du Second Empire, l’endroit -surtout le bar- évoque davantage l’Empire qu’un troquet cher à Pierre Perret. Il n’empêche. On peut jeter un œil sur les propositions du midi pour se rassurer. L’assiette puise son inspiration dans la pure cuisine traditionnelle : poireaux vinaigrette coriandre (12 €) ou soupe de potiron (14€) en entrées sans oublier un foie gras…

Un bistro de bon aloi avec boiseries et fer forgé et des espaces diversifiés, à commencer par une salle surélevée à l’arrière. Même s’il est affiché -spécialités lyonnaises- sur la devanture, la patronne de ce joli bistro de la rue Marbeuf est originaire de Saint-Flour dans le Cantal. C’est sa fierté. A preuve les deux horloges au-dessus du comptoir : une qui donne l’heure de Paris, l’autre celle de Saint-Flour en avance de 5 minutes. « C’est normal les cantalous travaillent plus, le temps passe plus vite. » explique-t-elle malicieuse. Du coup, c’est plutôt de la race Salers que l’on…

Le Mini-Palais du proconsul Fréchon Voilà une brasserie qui sort de l’ordinaire. Nichée au pied du Grand Palais côté Seine, elle est à conseiller surtout les jours de beau temps pour sa longue terrasse qui donne sur le Petit Palais. On y est bien loin des gaz d’échappement. Sous ses hautes colonnes ioniques, on pourrait presque s’imaginer dans la Grèce antique mais déjà soumise à Rome…Le proconsul s’appelle Eric Fréchon… La salle intérieure évoque davantage la révolution industrielle et la création artistique de l’époque encore dominée par le style pompier. Aucun écrasement, l’esprit est léger comme l’ambiance et le service…