Auteur/autrice : Anne Béric le Goff

Fouquet’s, pas de service pour les gogos ? Symbole d’un tout-Paris culturel pour les uns, d’une France bling-bling et m’as-tu-vu pour les autres, le Fouquet’s ne laisse personne indifférent. Depuis que Louis Fouquet reprit cet ancien estaminet de cocher en 1899 pour en faire un rendez-vous des passionnés de hippisme et des sports motorisés, il en est passé du monde. Mais c’est le gotha du 7ème art, attiré par l’adresse dans les années 30 pour sa proximité avec les cinémas et les sociétés de production, qui lui a donné sa patine. Ainsi qu’on le veuille ou non, ses 110 ans…

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Makoto Aoki, symphonie pastorale franco-nippone Voilà une adresse exceptionnelle nichée dans cette atypique rue Jean Mermoz où se croisent amateurs d’arts contemporains et agents du Mossad veillant sur l’ambassade d’Israël… Dans un bistro-resto mouchoir de poche, Makoto Aoki compose des hymnes au goût en recourant aux meilleurs produits de tous les coins de France. Ce jeune chef nippon passé par les fourneaux de Bruno Hess au Palais-Royal connaît ses gammes. On se prosterne devant sa brioche aux morilles et lard d’Ibaïona, (ci-dessus), son pigeon rôti aux asperges vertes et macaronis longs, ou encore son suprême de poulet de Challans aux langoustines…

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Pas de stress, au 58 Tour Eiffel, ça envoie bien. C’est plutôt rapide et cordial. Du Ducasse bien senti pour un 1er étage de la dame d’acier très fréquenté. Et si on emmenait le petit casser la croûte à la Tour Eiffel ? Ca ne va pas être trop cher ? Si l’on fait abstraction du ticket d’ascenseur, le 58 Tour Eiffel se révèle le midi abordable avec des des entrées autour de 6 à 7 € genre œuf poché, magret fumé, salade de mâche ou crabe et gambas avec avocat et sauce cocktail. Les plats sont à 15€ même…

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Fouette cocher ! Ca emballe au Pied de Fouet. Voilà, rue de Babylone, un petit estaminet historique avec une mezzanine et un micro-comptoir où l’on s’agglutine pour siroter un kir le temps que les tables se libèrent. Avec moins de 30 couverts, ici on ne réserve pas. Alors, on patiente car cette petite adresse du 7ème est l’une des moins chères dans ce beau quartier des ministères. Salade de lentilles à 3 €, idem pour la salade de gésiers. Un confit fait maison à 10,90 € qui se paye le luxe de ne pas être sec, bouteille de côte du…

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Les Vieux Garçons sont-ils des Fins Gourmets ? La réponse est positive pour les trois compères qui ont repris en janvier 2013 ce beau bistrot séculaire du boulevard Saint-Germain. Leurs manies bistrotières de… vieux garçons sont plutôt rafraîchissantes dans un Paris de la restauration de plus en plus envahi par le préparé industriel. Ne servir que du fait maison et des produits qui sortent de l’ordinaire des linéaires, afficher sur des cartes des vins d’auteurs et souvent nature, voilà leur crédo. Ainsi leurs lottes et autres cabillauds arrivent en direct de la marée bretonne et le bœuf est paré par…

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Les Climats, Alhambra bourguignon en plein Paris Le lancement de ce paquebot en avril 2013 n’a pas été simple. Et pourtant Carole Colin pensait avoir fait le plus dur en redonnant une touche onirique à ce restaurant classé, autrefois baptisé « le Télégraphe ». Cette originaire d’Ille-et-Vilaine, pas encore quadra, n’est pas une novice en matière de restauration. Elle a travaillé avec beaucoup de grands avant de reprendre avec son associé, Denis Jamet, un vieux bistrot élégant, le Royal-Madeleine, et de lui redonner un cachet plus contemporain sous le nom de « Chez Monsieur ». Baptisé les Climats en honneur à la Bourgogne viticole…

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Dans le quartier, le Vin de Bellechasse est une adresse assez courue non loin de Solférino. Un bistro  moderne, rouge, tout en longueur où l’on se presse avec des caricatures sur les murs. Le midi, c’est plutôt business épaule contre épaule. Les consultants essayent de vendre leurs sauces aux gars des cabinets ministériels, à qui les gros budgets ne font pas peur puisque ce ne sont jamais les payeurs. Leurs subordonnés viennent aussi au Vin de Bellechasse se régaler d’un verre de vin ou d’un œuf mayo.Compte tenu du quartier, entre quai d’Orsay et Saint-Germain-des-Près la formule du midi à…

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Encore une adresse du chef étoilé Christian Constant de la rue Saint-Dominique. Comme le suggère son nom, on y sert des plats en cocottes … Staub. Pas de tables mais un long bar moderne  en inox brossé avec des chaises hautes où l’on se régale de recettes mijotées. Les cocottes sont garnies de pommes de terre farcies caramélisées au pied de porc et condiments, d’un pavé de veau cuit en “cocotte”, légumes façon blanquette, ou d’une épaule d’agneau confites pommes boulangères. Difficile de se lasser de ces cocottes puisque que certains jours, c’est selon l’humeur du chef en fonction de la saison…

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La Fontaine de Mars, de quoi ragaillardir son âme guerrière Les belles clientèles, à la fois cultivées et aisées du VIIe arrondissement aiment les beaux bistrots. Ainsi en va-t-il de la Fontaine de Mars, une adresse historique, remontant au XIXeme. Elle a connu les blessés militaires de l’Hôpital de Mars. C’est une affaire qui a aussi connu le coup d’état du 2 décembre 1851 et les trois guerres franco-allemandes. Aux commandes de l’affaire, les Boudon, troisièmes propriétaires depuis la Belle Epoque. Belle et pétillante, c’est principalement Christiane Boudon qui impulse son rythme à la Fontaine de Mars, même si elle…

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C’est en habitué des lieux que le Commissaire Maigret, animé sous la plume de Georges Simenon, délaissait sa pipe quelques instants pour prendre place à la « table du commissaire » et savourer son plat favori : une blanquette de veau qui aujourd’hui encore, fait frémir les papilles des plus fins gastronomes. La nouvelle patronne avoue avoir passé des heures sur les banquettes d’Au Petit Tonneau à échanger avec Ginette. Pas question de jouer la rupture. Elle est bien décidée à défendre la gastronomie française. Parmi les spécialités d’Au Petit Tonneau, la côte de veau et son jus de cuisson accompagnée d’une ratatouille…

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Voilà une auberge historique du beau 7ème que la patine des ans a rendu encore plus charmante. C’est une affaire où l’on vient se taper la cloche dans les grandes largeurs. C’est-à-dire quand on a très faim et qu’on a quelque chose de spécial à fêter. Au départ, il faudra oublier que les prix ne sont plus en francs… On y parviendra aisément devant le chariot des entrées digne d’un temps où les convives avaient de l’estomac. Car ici la tradition ne se limite pas aux nappes à carreaux, bois patinés et autres saucissons pendant au plafond. Elle se révèle…

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L’établissement a fermé ses portes définitivement le 01/10/2021 C’est sans doute l’un des meilleurs rapports qualité-prix de ce beau 7eme. En tout cas, Christian Constant considéré comme l’un des pères spirituels de la bistronomie, devenu depuis une bouille télévisuelle, n’a pas oublié ses dogmes de jeunesse bistrotière. Servir une cuisine de saison aux prix aussi serrés qu’aux saveurs détendues. La formule à 23 € (entrée – plat – dessert) tient très bien la route. Bon le navarin de mouton servi en avril avec ses carottes croquantes mériterait un morceau de plus pour être parfait mais le riz au lait avec son coulis…

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