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    Cruelle ironie pour un joli beaujolais primeur 2017

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    By Laurent Bromberger on 21 novembre 2017 Bacchus à Paris

    Mûr, concentré, fruité, souvent opulent, rarement beaujolais primeur aura été aussi séducteur. Cette année, Jean-Charles de Castelbajac avait été mobilisé pour son lancement avec un beau dessin exprimant cette touche féminine qui manquait, selon lui, au beaujolais.

    Pourtant par une cruelle ironie, le primeur 2017 qui chapeaute une série de beaux millésimes – un autre effet du réchauffement climatique ? – n’a pas ralenti un déclin semblant inexorable. Car si de nombreux bistrots ont encore étalé la paille, de l’avis unanime l’effet du « Nouveau » ne dure qu’un jour et ne  sert finalement qu’à resserrer les liens avec les clients … Ne parlons pas de la GD qui n’accorde qu’un délai réduit au beaujolais primeur sur ses têtes de gondoles, vite remplacé  par  les lots de couches culottes ou de cassoulets industriels. Ce déclin  touche également le Japon – premier marché à l’export avec 6,3 millions de bouteilles.

    Résultat, le volume de beaujolais nouveau commercialisé en 2017 ne devrait pas dépasser 180 000 hl contre 250 000 hl en 2011… Certes, c’est aussi un résultat de la maigre vendange passée. Mais de façon plus structurelle c’est un peu comme si le beaujolais nouveau n’en finissait jamais de payer les excès du productivisme de son âge d’or. Tout cela évoque une créance d’usurier indien empêchant le pauvre paysan débiteur de solder sa dette…

    Heureusement si la quantité n’est plus là, les prix augmentent à la grande satisfaction des vignerons, avec des bouteilles qui dépassent désormais les 4€ voire flirtent avec les 5 € prix départ cave. Et puis la profession a défini une stratégie en trois segments : beaujolais festifs, donc les primeurs, beaujolais de caractère et beaujolais d’exception, en gros les crus. Les vignerons comptent bien valoriser ces deux derniers tout au long de l’année. Avec des atouts certains, car génériques, villages ou crus, les beaujolais ont en commun la buvabilité du gamay et sa capacité à exprimer un terroir au mieux et à plaire au plus grand nombre.

    Et David Ratignier, vice-président d’Inter-Beaujolais n’a sans doute pas tort d’expliquer que le principal atout du beaujolais est de convenir à toutes les cuisines. Même si, face à des mets épicés du Sichuan ou du Rajhastan, le beaujolais servira davantage à éteindre le  feu qu’à sublimer les plats.

     

     

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