Facebook Twitter Instagram
    Paris-Bistro
    • A table !
    • A manger !
      • Oui Chef !
      • Produits & Terroirs
      • Plats bistrots
      • Agriculture et Alimentation
    • A boire !
      • Les vins
        • La carte des vins
        • Bacchus à Paris
        • Bonnes bouteilles
        • Hommes & Vins
      • Apéros & liqueurs
      • Cafés et thés
    • Univers bistro
      • Cafés & Histoire
      • Ecrivains et cafés
      • Livres
      • Déco, design et objets cultes
    • Infos pros
    • A table !
    • A manger !
      • Oui Chef !
      • Produits & Terroirs
      • Plats bistrots
      • Agriculture et Alimentation
    • A boire !
      • Les vins
        • La carte des vins
        • Bacchus à Paris
        • Bonnes bouteilles
        • Hommes & Vins
      • Apéros & liqueurs
      • Cafés et thés
    • Univers bistro
      • Cafés & Histoire
      • Ecrivains et cafés
      • Livres
      • Déco, design et objets cultes
    • Infos pros
    Paris-Bistro
    You are at:Home»A manger !»Produits & Terroirs»Le terroir façon Michel-Edouard Leclerc

    Le terroir façon Michel-Edouard Leclerc

    0
    By Laurent Bromberger on 11 novembre 2016 Produits & Terroirs

    La Grande Distribution se moque ( parfois ? ) des agriculteurs. Et ces derniers ont pris l’habitude de débouler dans les rayons pour vérifier provenance et prix. Alors quand Michel-Edouard Leclerc organise une présentation des produits régionaux vendus dans ses centres en présence des producteurs, on s’y rend avec un brin de prudence…

    Cette opération terroir est-elle vraiment vertueuse ou n’est-ce qu’un trompe-l’œil, un énième exercice de com façon de faire surnager le label Leclerc « Nos régions ont du talent » devant celui du concurrent Carrefour « Reflets de France». De fait, chez Leclerc, les « alliances locales » permettent à un responsable d’un centre de traiter directement avec un producteur du coin sans passer sous les fourches caudines des centrales d’achat où l’on a troqué papilles contre calculettes.

    Les produits présentés ont été de bon niveau. En témoignent cette Teurgoule de Cambremer de Jacques Sablery ou ce salers du Cantalien Vincent Caldeyroux, sans oublier cette canette d’Aquitaine… Les producteurs réunis par Leclerc semblaient diverger du portrait-robot des victimes du marché défendues par la FNSEA. On est plutôt face à des individus ayant pris leur destin en main en alliant terroir et qualité et qui s’en sortent plutôt bien.

    Qui dit petit producteur évoque en opposition les grandes coopératives agricoles. Elles n’ont pas les faveurs de Michel Edouard Leclerc. «Elles n’ont de coopératif que le nom car le management a pris beaucoup de place. Trop de gens vivent sur la bête et chez certaines, la technocratie gagne plus d’argent que les propriétaires, ce n’est pas normal. Cela va être remis en cause par internet et la transparence qu’il implique car les jeunes n’ont pas besoin de représentation, c’est la même chose avec la crise du pouvoir politique. »

    La seule chose qui cloche avec Michel Edouard Leclerc c’est finalement sa philosophie en matière de signes de qualité. Car la vogue actuelle du « terroir caisse » s’accompagne d’une multiplication des labels qui sème la confusion chez le consommateur. «Ce n’est pas mauvais d’être noyé, la profusion ne me gêne pas. Que tout le monde se fasse son label, c’est bien. C’est comme dans une librairie, j’aime qu’il y ait beaucoup de livres, idem avec le cinéma.» souligne le distributeur. Pour un peu l’amalgame avec l’univers culturel aurait de quoi ébranler, d’autant que le pétillant patron, jamais à court d’une répartie, vous enjoint de lui citer une marque de poireau.

    C’est peut-être un peu là le souci. Celui de cette confusion savamment entretenue entre labels privés, marques et signes de qualité officiels tels qu’AOP, IGP ou bio. Ces derniers ne sont pas forcément les meilleurs mais ils ont été sanctionnés par la puissance publique et produisent des règles immuables ce qui garantit une régularité du produit au fil des ans. Or depuis le débat sur le TAFTA, les Français ont compris que le champagne ou le roquefort ne sont pas des marques.

    La règle du jeu – le cahier des charges d’une AOP- fut-il drastique ne tue pas la concurrence. Au contraire. Les producteurs et leurs territoires semblent mieux s’en sortir avec des AOC exigeantes que d’autres aux règles plus laxistes, que par un effet corrélatif on découvre dominées par des grands groupes. A l’exemple du fromage de cantal. C’est aussi vrai pour les vins dans certains cas. Voir l’exemple du Pic-saint loup. Mélanger labels privés et signes officiels sous le vocable « signes de qualité » est donc le péché mignon du marketeur. Mais il n’est pas toujours véniel.

    Sur le même sujet :

      Faut-il croire aux différents labels ? Champagne Michel Loriot – Cuvée Monodie en Meunier majeur 24ème édition du Salon du terroir de Rueil-Malmaison Appellations, labels, AOC, IGP, CCP, comment s’y retrouver ? Champagne Michel Gonet interview de Michel Piot de l’Académie Rabelais
    Share. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Email
    Previous ArticleBau, fines bulles fraîches et joyeuses du Luberon
    Next Article Les Koupoles, vrai bistrot de la rue des Mathurins

    Related Posts

    Marques&Coop s’engage sur le développement durable

    Le futur Camembert AOP, un étendard pour la Normandie ?

    L’AOC

    Comments are closed.

    Prochains évènements
    1. 16e édition du concours Talents Biérologie 2021

      23 mars-8 h 00 min - 8 avril-17 h 00 min
    2. Le Mondial du Fromage et des Produits Laitiers à Tours

      6 juin-8 h 00 min - 8 juin-17 h 00 min
    3. Vinexposium reporté en juin

      14 juin - 16 juin
    4. Festival Beaujonomique les 3 et 4 juillet

      3 juillet - 4 juillet

    Voir tous les Évènements

    Articles récents
    • Bergerie de l’Hortus – Pic Saint-Loup 2019 Dans un Jardin… Extra-Ordinaire 2 mars 2021
    • Zinc des toits de Paris, bistrot et café de France ou baguette, choix macronien pour une inscription à l’Unesco ? 18 février 2021
    • Périgord d’Antan 15 février 2021
    • Saint-Valentin 2021, Trinquons à l’amour 13 février 2021
    • Terra Helvorum 2018 – IGP Ardèche 13 février 2021
    • Une vague de bistrots “clandé”… 13 février 2021
    • Mas Cristine- Muscat de Rivesaltes-V.D.N. 2019 13 février 2021
    21 janvier 2021

    Les restaurants ne rouvriraient pas avant le 6 avril

    15 décembre 2020

    Une manif bon enfant et unitaire aux Invalides

    11 novembre 2020

    2 établissements CHR sur 3 craignent de disparaître.

    17 octobre 2020

    Restaurants et bistrots, sous couvre-feu

    Recent Posts
    3 février 2021

    “Mac Profits” : l’étude qui fait bouillir les Maîtres Restaurateurs

    23 janvier 2021

    Michelin peine à faire oublier la Covid

    12 janvier 2021

    L’abattage des canards landais suscite des initiatives chez les Maîtres-Restaurateurs

    9 janvier 2021

    Le Concours Général Agricole file en province sans renoncer à l’entre-soi

    11 décembre 2020

    Marc Meneau le chef de l’Espérance n’est plus

    Nos rubriques
    Related Posts (YARPP)
    1. Faut-il croire aux différents labels ?
    2. Champagne Michel Loriot – Cuvée Monodie en Meunier majeur
    3. 24ème édition du Salon du terroir de Rueil-Malmaison
    4. Appellations, labels, AOC, IGP, CCP, comment s’y retrouver ?
    5. Champagne Michel Gonet
    6. interview de Michel Piot de l’Académie Rabelais

    Archives

    L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. Sachez consommer avec modération.

    ©paris-bistro 2020 Paris-bistro.com est une publication de Paris Bistro Editions - SARL de Presse contact@paris-bistro.com

    Informations légales et RGPD

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.