Auteur/autrice : Anne Béric le Goff

Faire étape au Café de Flore, c’est être acteur autant que spectateur. Le couple existentialiste Sartre-Beauvoir l’a quitté depuis longtemps mais le tout Paris littéraire et médiatique continue de s’y afficher. A écouter ceux qui y travaillent, malgré le départ de Paul Boubal en 1983, le Flore a gardé son âme. Contrairement à la plupart des grandes affaires de Paris tombées dans l’escarcelle des grandes chaînes, il continue d’être ce bouillonnement continuel, avec ses temps forts. Colette et Miroslav Siljegovic, les patrons qui ont repris l’affaire en 1984 savent entretenir des relations privilégiées avec leurs clients célèbres. Ils ont créé en…

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Ce n’est pas donné à tout le monde de passer d’une salle de rédaction à un bistro, sauf lorsqu’on est un amoureux de bonne bouffe comme Jérôme Desvouges.Quand il reprend Les cépages en 2010 ans et après 17 ans de journalisme informatique, il n’est qu’un amateur qui cuisine pour les copains dans ses moments de détente. Avec Desvouges, Jérôme, se crée un bistrot mouchoir de poche, le genre d’endroit où il aurait aimé aller déjeuner. Il a bien mouillé sa chemise et peu à peu le lieu auparavant déserté, a vu  affluer une clientèle de quartier. Émilien est…

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Itinéraires – 5 rue de Pontoise – 75005 Paris Tél : 01 46 3 60 11 Métro : Ouvert du mardi au samedi de 12h à 22 h30

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Allez savoir, est-ce par superstition qu’il ne l’a pas rebaptisée la Petite Cantalienne… Cette réserve ne lui a pas trop mal réussi. Avec cette joyeuse Petite Périgourdine qu’il a en main depuis 1996, le Cantalien Jean-Luc Martin, a décroché la Coupe du Meilleur Pot 2011. Ce patron a une belle gueule de rugbyman et la carrure qui va avec, le nez aussi un peu tordu. Le genre de gars à ne pas faire des concessions sur le produit. Et puis il sait s’entourer. Ainsi c’est le frère du patron, Christophe Martin, qui est aux fourneaux… Il décline quelques classiques du…

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Cherchez-moi Rabelais, trouvez-moi Gargantua ! Il y a des jours où les portables, les ambiances lounge et aseptisées, les filles longilignes et le fooding au lait de coco tapent sérieusement sur le système. Rien de tout cela au bistrot à vins Les Pipos. On recherche les vieux jambons, et les patrons bougons. Les épaules contre épaules et les voisins de table chanteurs, poètes et fumeurs de gauloises. La nostalgie des bohèmes pourra être exaucée aux Pipos à deux pas du Panthéon. Lieu incontournable de la montagne Sainte Geneviève où bon nombre de polytechniciens ont usé leur fond de culotte avant le…

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Situé rue Saint-Jacques, à deux pas de la fac de la Sorbonne et de celle du Panthéon, Perraudin fut longtemps la “cantine” des étudiants et des professeurs du quartier latin qui venaient s’y sustenter pour ses prix serrés. Les habitués y avaient d’ailleurs leur rond de serviette. Perraudin a gardé son cadre bistro belle époque mais les étudiants ont émigré vers d’autres zincs moins chers. Ils ont été cependant vite remplacés par les touristes.  Ainsi Perraudin défend bien de la cuisine traditionnelle française « faite maison », la ménagère, celle que recherchent les visiteurs étrangers. Soupe à l’oignon gratinée, filets de harengs…

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Léna et Mimile sont depuis longtemps au paradis des bougnats. Mais leurs esprits planent encore sur le bistrot qu’ils avaient pris dès 1937 et qui s’appelait alors le Café de la Paix. Ils y distillent une belle influence car il s’y fait encore aujourd’hui  de très belles choses et on y passe de très bons moments. Peut-être parce que l’esprit artistique de Mimile n’a pas déserté les lieux. Quand ses clients n’étaient pas trop nombreux, il peignait son quartier et son café. Ses œuvres tapissent encore les murs de son lieu, repris en 1980 par Marie-Martine Dez. Cette dernière s’est…

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Un jour de canicule, la terrasse ombragée et entourée de verdure du Mauzac, dans cette rue tranquille de l’Abbé de l’Epée, est un des meilleurs spots du 5ème. Et en hiver, ce beau bistrot se transforme en foyer généreux qui rassérène l’âme et le corps. Dans ce quartier d’étudiants, de scientifiques et de personnels hospitaliers, le Mauzac n’a pas besoin de jouer des épaules pour aimanter ses fidèles. Surtout depuis l’arrivée de la patronne, Elica, au printemps 2014. Ni auvergnate, ni basque, cette Macédonienne arrivée à Paris au début des années 2000 s’est forgée son expérience des années durant à…

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Année 1979. La vingtaine, ses économies et quelques belles recommandations en poche (Fauchon, Loiseau…), Philippe Delacourcelle s’élance vers l’Asie. Le voyage, censé durer quelques mois, durera cinq ans. Cinq ans durant lesquels il apprend auprès de chefs Chinois, Malais, Indiens les secrets de l’usage des épices ; avec lesquels il noue, du Japon à la Corée, contacts et relations d’amitié. De ce voyage en Orient fait un peu à la manière des peintres, Philippe Delacourcelle a rapporté pour le Pré-Verre une palette de parfums exotiques et une carte en forme de carnet de voyage. Cela fait à présent quatre ans et…

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C’est une taverne pour l’hiver qui appelle des commensaux joyeux et spirituels. Deux salles, une plutôt bistrot avec comptoir et table d’hôtes côté rue, l’autre au fond, aux murs sombres comme si la suie des rôtissoires s’y était déposée. On est chez Maître Albert ou plutôt chez Maître Guy, ce Savoy qui court comme le furet. Heureusement, son chef Emmanuel Monsallier, est, lui, bien là pour accueillir les amateurs de volailles. Sur le pont, le dos au feu, il ne perd rien des mouvements de ses convives. Il sait faire avancer cette taverne volaillère à bon rythme et dans la…

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Et de deux pour l’ex patron du magazine Régal, Julien Foin,  qui après le succès de Glou dans le 3ème a ouvert cette seconde adresse. Il faut pousser la porte cochère pour se retrouver dans  cette jolie cour arborée de bambous en pot particulièrement appréciée les jours d’été. Pas de « Glou bis » ou de « Glou d’à côté » mais Jaja. Si le terme argotique définit le vin rouge de table, ici on rit bien loin des bistrots populaires. Plutôt dans le raffiné et l’élégance mais à un prix plus qu’abordable. Avec ses formules du midi à 19 et 23€ et un…

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Ce Pied de Fouet est le 4ème établissement du nom lancé par Jean-François Goubert, Cantalien pas trop manchot en matière de bistrots qui a trouvé le moyen de décliner sa cuisine auvergnate avec des codes plutôt modernes en évitant le côté trop «tradi». Exemple avec cette affaire à deux pas de la Place des Vosges. On est face à une déco de chineur, hétérogène par définition, mais plutôt agréable délivrant une certaine sérénité malgré le bric-à-brac décliné sur les murs et les étagères. Pas mal l’idée en ces temps de crise de casser un peu les prix. On peut y…

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