Auteur/autrice : Anne Béric le Goff

Un beau bistrot à la lisière de Paris, baptisé du prénom du fondateur de Citroën qui a tant marqué ce quartier. Près de 30 ans après la fermeture des usines de Javel, on est loin des bleus de travail des fraiseurs et des emboutisseurs de la marque aux chevrons accoudés au zinc devant un cardinal. Aujourd’hui, dans le quartier, l’industrie des médias a pris le relais de celle l’automobile. Mais au Bistrot d’André, la cuisine demeure bistrotière pur jus : bourguignon, andouillette, magret, rognon, harengs… Dans l’ensemble de bonnes et honnêtes assiettes avec des produits frais du terroir. Petite réserve…

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Pas de tromperie sur l’origine. Le patron est un originaire d’Albertacce, village du Niolu, perché sur les flancs du mont Cinto. Élevé sur le continent auprès de parents restaurateurs, Marc-Ange Spinosi est à la tête de « l’Accent Corse » depuis 2010. Et cet ancien bouchon lyonnais vaut le détour. Marc Ange a gardé dans son jus le décor Belle Epoque remontant aux années 1970 et signé Slavik. Comme en témoignent les luminaires, miroirs et trompes l’œil sur le comptoir. Le détour par les toilettes s’impose également… Et c’est n’est pas par nonchalance que le patron a gardé sur le miroir central…

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A ne pas confondre avec le classique Café du Commerce situé à quelques numéros de là, cette grande brasserie de la rue du Commerce joue la carte tendance face à son classique voisin estampillé 1930. Une affaire en forme de L majuscule avec un long comptoir et à l’arrière une salle toute en profondeur. Le patron d’origine cantalou tenait auparavant les Ondes sur la rive droite. Il a transformé cette brasserie de quartier où se retrouvaient les boulistes du square d’en face en une affaire lounge tendance. Une déco résolument moderne avec des banquettes en sky marron glacé, des chaises…

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Situé dans un bras calme du 15e et laissant apercevoir de près les contours de la Tour Eiffel, le Troquet est un véritable troquet. Tenu pendant près de 10 ans par le dynamique patron originaire des Pyrénées Atlantiques, Christian Etchebest, il a été repris depuis 2011 par son ancien second, Marc Mouton. Ce bistro basque est un lieu de passage privilégié pour la clientèle du quartier, les professionnels exerçant dans les alentours, quelques personnalités du monde sportif et culturel ainsi que pour de nombreux étrangers. L’ambiance y est bavarde et chaleureuse, atténuée par une combinaison raffinée de l’éclairage lumineux avec celui des petites lampes, que le décor…

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Titou, Basque jusqu’au bout des ongles ! Ne l’appelez pas Michel Hiriart, il ne se reconnaitrait pas. Son nom à lui c’est Titou – 36 ans –natif de Saint-Jean-de-Pied-Port -, il est le chef d’orchestre au comptoir du Volant depuis 3 ans. Il a essayé les sciences, fait son service militaire dans l’océan indien. Il aurait pu finir prof de sport mais quand il est entré dans une cuisine pour la 1ère fois, en 1997, pour un simple job d’été il ne l’a plus quittée. Adieu les cours et la fac. Il commence chez le Père Claude, grand rôtisseur du 15e qui…

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Chez Ttotte, pilier de la basquitude parisienne Ttotte Jaurregui – la soixantaine – fait partie de ses piliers de l’ancienne génération des Basques parigots, amoureux de la vraie cuisine et de leur pays qui se sont exilés à Paris. Authenticité et pureté de la cuisine avant tout. Natif d’Ascain au pays Basque, il suit 3 ans de formation en école de cuisine et monte à Paris en 1971 pour tenir des fourneaux. Il devient le 1er chef du Trinquet, le célèbre repère des basques en 1988. Pas longtemps. Deux ans, plus tard il ouvre « Chez Ttotté ». Pour lui, les…

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A deux pas de Denfert Rochereau, rue Daguerre, voilà une maison qui tient ses promesses et qu’on vous recommande les yeux fermés. Depuis 1910, qu’elle existe, soit 4 générations de Peret, le bistro à vins Le Rallye Peret, en a débité des crus de bourgogne ou du beaujolais. Et les plats bistro classiques qui y sont servis sont autant de prétextes pour savourer les crus sélectionnés avec goût par le patron. Un joli tour des vignobles, avec près d’une cinquantaine de références. Des vins de propriétaires, des bordeaux, des vins de Loire, des bourgogne, des beaujolais, des côtes-du-rhône. Pas étonnant…

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L’ancien Bis,  bistrot tenu par un Mexicain très parisien Le Bis du Severo a laissé place au Saut du Crapaud de Marco Paz. Ce banquier mexicain débarque à Paris pour affaires en 1998. Après être tombé amoureux de la France, de sa gastronomie et d’une Française, il décide de rester, alors qu’il ne connaît pas un mot de la langue de Molière. Marco commence dans la restauration à la plonge, le seul endroit où on veut bien de lui. Il continue dans la restauration hospitalière mais il se sent toujours comme un crapaud, comme si les gens n’avaient pas envie de l’approcher.…

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Au Métro, on oublie le boulot ! C’est l’un des meilleurs rapports qualité-prix du quartier. Une halte devenue incontournable au fil des décennies sur la rue Raymond Losserand pile-poil devant le métro Pernety. Depuis 1996, Nouf, le patron est au boulot. Il imprime son rythme et sa marque avec une religion de la qualité.Bourguignon d’origine, il a fait des premiers pas en cuisine dans les fourneaux de « l’Espérance » du Père Meneau Ca laisse une empreinte. Le bonhomme n’est pas du genre à réchauffer du mitonné industriel au micro-ondes. Il suffit de le titiller sur la 5A et il file directo…

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Le Zakouski, Bistro Russe Le Zakouski, est à peine plus grand qu’une isba de moujik. Tant mieux, ce n’en n’est que plus chaleureux. Nicolas et Fabienne, sa femme travaillent à l’ancienne. Les blinis sont faits maison et à la main, et la maison n’est pas radine dessus.  Nicolas est Russe, un de la vieille école, celle des Russes blancs, du Raspoutine, un représentant de cette infinie mélancolie slave qui s’est longtemps répandue sur les trottoirs de Paris, lorsque les Soviets étaient au Kremlin. 

Nicolas Novikoff en a vu dans Paris, il a même fini à la cantine russe avant de…

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Avec les Tontons, c’est un retour au bercail, au bistro comme on l’aime. On le doit à son patron, Jean-Guillaume Dufour. Cet ancien  cadre de Général Electric en avait marre de marner vainement dans le grand Capital. Il s’est lancé dans l’aventure bistro en 2003. A part le plancher dans l’arrière-salle et un mur de carreaux de verre derrière le comptoir, il a gardé à ce bel endroit son cachet de naissance de 1921, en ajoutant sur les murs des photos du film mythique d’Audiard. Pourquoi les Tontons ? «Parce que je les aime, et que j’avais raté une affaire place Michel…

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