Auteur/autrice : Laurent Bromberger

Après 13 ans d’interruption, la course des serveurs est de retour à Paris. Ne l’appelez plus Course des garçons de cafés. Le nom est déposé. Cette contribution des bistrots parisiens aux JO qui devrait se tenir le 24 mars s’appellera officiellement « Course des Cafés par Eau de Paris »… du nom de son sponsor quasi-exclusif. La régie publique de l’eau parisienne aurait investi quelques dizaines de milliers d’euros dans l’opération … Pour les bistrots et leurs patrons, cette course ressemble à une « course de carafes d’eau ». On sait l’affection qu’ils leur portent… Surtout quand les plus anciens se…

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C’est un Bon Coin qui souffle cette année ses 120 bougies. Petit troquet d’angle, travaillé à l’ancienne, dans une rue un peu excentrée du 5ème arrondissement de Paris. Le genre intime et inspirant pour un couple d’amants enflammés par la foudre ou pour un flâneur parisien en quête d’une halte chaleureuse et d’une bonne assiette à savourer sans musique assourdissante ni voisins de table hâbleurs. Ajoutez à cela une équipe aux petits oignons pour les clients. L’endroit appartient à Julien Guillut, c’est un de ces entrepreneurs-restaurateurs à la tête de quelques petites affaires à Paris. Avec son chef, Emmanuel Chanois,…

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Avec cette 5ème édition, ce Wine Paris & Vinexpo Paris (sic ! )  approcherait-il la maturité ?  En 2023, 36 334 visiteurs s’y étaient rendus. Cette année, l’objectif est fixé à 40 000. Quant aux exposants, ils seront plus de 4000 (contre 3400 l’année dernière). On est encore loin des 5700 exposants (chiffre 2022) du ProWein de Düsseldorf qui se tiendra début mars. Sans tomber dans le chauvinisme primaire, on a toujours du mal à avaler que le premier salon mondial du vin se tienne chez nos amis allemands -amateurs de bières- au lieu de la Ville Lumière qui boit…

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Et si c’était un peu grâce à ce Petit Saint-Benoît qu’il restait encore un peu du grand Saint-Germain ? Connaissant la frénésie du quartier à cavaler derrière le veau d’or de l’hyper-luxe, c’est le genre d’affaire dont on redoute qu’elle ne soit transformée en un clin d’œil en boutique de prêt-à-porter ou en Starbucks. Mais non ! la petite brasserie de quartier née en 1901 survit vaille que vaille. Sa longue devanture en boiserie en atteste. Et une fois la porte poussée, tout respire la patine des ans. Avec meuble range-serviettes, miroirs piqués et vieux comptoir de zinc sans oublier…

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Ça commence à se savoir. Claude Perraudin est à la retraite. C’est d’ailleurs ainsi qu’il a baptisé son nouveau restaurant rue de la Convention, deux ans après avoir laissé son « Père Claude » de la Motte-Picquet. «Ici, je suis devenu fonctionnaire, j’ai mes week-ends ! » blague-t-il. Cette « Retraite du Père Claude » a l’apparence d’un petit bistrot sur la longue artère qui se remplit d’autant plus rapidement que les fidèles de Claude n’ont pas manqué de se refiler l’adresse. Nous ne sommes pas au Plaza… Ainsi, aussi incroyable que cela puisse sembler, le chef est en cuisine.…

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Pauillac ou Saint-Estèphe, il y a des choix plus cornéliens … D’autant que l’un n’exclut pas l’autre. Au contraire. Surtout quand il s’agit de nobles cuvées. Les plus sages vous diront de les oublier en cave. Au risque de voir un jour « Ivan » les vider… Pauillac : Château Pédesclaux 2020 Dans son assemblage, le cabernet sauvignon domine à 56%, suivi du merlot à 34%. Cabernet franc et petit verdot se partageant le « solde ». Le nez signale son pauillac avec ses arômes de boîte à havanes mâtinés d’une touche de poivre vert. La bouche surprend par sa concentration et ce côté…

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C’est le genre de petite adresse qui ne s’oublie pas. Un petit repaire où l’on (re)vient se régénérer d’une cuisine stimulante, imaginative et savoureuse qui ne craint pas des accords inédits entre produits et textures. La réalisation de cette cuisine du chef napolitain de Fransesco Fezza et de son équipe s’observe à bout portant dans ce mouchoir de poche. En salle, Bernardo a cette cordialité du Napolitain et le sens du service mâtiné d’un soupçon « d’exagération» comme on le voit encore en Italie. Le bonhomme ne manque pas d’arguments pour vous détendre le palais. Comme ce côtes du Rhône blanc…

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Pour Laurent Bihl, le bistrot n’est pas un objet théorique. Il en pousse la porte à raison de cinq ou six fois par jour. Il y boit un coup avec ses copains, y écrit ses bouquins et corrige les copies de ses étudiants. Une chose l’agace : celle de voir son livre placé par les librairies dans le rayon gastronomie. Ce livre, c’est un passage de témoin qui suit le travail de votre père ?Oui. Mon père, Luc Bihl-Willette était spécialiste des lois sur les débits de boissons et l’avocat des bistrots parisiens. Il avait écrit « Des tavernes aux…

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Willy Schraen, président de la Fédération des Chasseurs, a présenté l’Alliance Rurale, sa liste aux européennes, à l’Ambassade d’Auvergne le 5 décembre. Mais sans le chef Pierre Gagnaire dont il avait annoncé la présence dans la liste. Ce qui lui avait fait un sacré coup de pub. Hélas, malentendu ou « manque de temps » du chef, le toqué stéphanois n’en fera pas partie….Dommage. Un grand chef dans la tambouille politique cela aurait été une première en France ! L’Alliance Rurale ratisse beaucoup plus large que la Fédération de la Chasse. Elle développe implicitement le fameux thème pompidolien du «arrêtez d’emmerder les Français»…

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Rungis a grillé la politesse à Paris pour le beaujolais nouveau. Les membres de l’Union des Professionnels du Secteur Gastronomie (UPSG) de Rungis avaient convié 150 clients et partenaires à déguster le primeur le 15 novembre au soir quelques minutes avant minuit. Maillet en main, Stéphane Layani, le patron de la Semmaris – l’aménageur du Marché de Rungis- s’est chargé de percer un tonneau rempli d’un jus produit au Domaine de Belleverne. Las, seules quelques gouttes sont sorties et les Compagnons du Beaujolais ont dû retirer le bouchon du haut pour laisser le robinet couler. Le symbole qu’il faut donner…

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C’est un petit bistrot parisien du 11e dans un jus de Belle époque. Ce Mamy s’appelle ainsi depuis 1909 son année de naissance, comme c’est affiché fièrement sur la vitrine. On en sait guère plus question histoire. Il appartient aujourd’hui à une mini-chaîne de bistrots « gastro» centrée autour de -la Traboule rue de Penthièvre dans le 8e- qui maintient vaille que vaille le cap d’une cuisine traditionnelle, généreuse et conviviale. Dès la porte poussée, on perçoit un son de contentement des convives et les narines frétillent face aux bonnes odeurs de poêlées d’ail et de crème. Baptiste, le responsable…

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Comme un phare dans la nuit, son néon demeure la promesse de chaleur humaine. Au Rêve est un troquet historique de la Butte. C’est la nostalgie de l’absinthe interdite en 1915 qui aurait poussé le premier patron à le baptiser ainsi. Le bistrot est entré dans la légende montmartroise dans les années 60 quand Elyette Ségard en a repris les rênes à 19 ans en 1964 après le décès de son père, bougnat lozérien*. Protégée à la fois par les flics et les voyous, son zinc a accueilli la bohème de la Butte. Marcel Aymé y a jeté ses dés…

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