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    Sancerre, des coteaux ligériens pour Parisiens

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    By Laurent Bromberger on 6 avril 2012 Vins de Loire

    Sans être tout à fait haut de gamme, le sancerre a pour lui d’avoir un nom qui a fait le tour du monde. Etre un vin de Loire et un des plus proches de Paris a favorisé de longue date sa présence sur les comptoirs parisiens. (lire à ce sujet l’extrait de Balzac ci-dessous) En guise d’hommage, une petite dizaine de bistrots de Paname portent encore son nom.

    Avec le temps et l’augmentation des marges bistrotières, le Sancerre a peu à peu perdu son côté populaire pour un petit côté chic et standing. 
Le Sancerre demeure un vin de producteurs. Alors que dans certains vignobles, la production prise en main par les négociants atteint jusqu’à 80%, seul 20 % de la production de Sancerre passe par ce biais. Les vignerons s’en tirent plutôt bien. Là encore, la proximité de la capitale n’y est pas étrangère. Nombre de vignerons sancerrois continuent de livrer avec la régularité d’un métronome leurs clients bistrots.

    La proximité géographique n’explique pas à elle seule ce succès. Car c’est bien évidemment, les qualités de ce vin simple et enchanteur en rouge comme en blanc qui font que le Sancerre s’exporte bien. Ainsi quatre bouteilles sur dix franchissent les frontières.
 Côté blanc, le sauvignon s’épanouit idéalement sur ce terroir où dominent argile et calcaire. Un sauvignon qui selon le sol hésite entre la pierre à fusil et un bouquet d’agrumes. Un sauvignon qui n’est pas le cépage historique. Il n’était pas cultivé par les moines augustins de Saint-Satur contrairement aux pieds de pinot noir décimés par le phylloxera de la fin du XIXe siècle. 
Replanté, le pinot ne fournit plus qu’un quart de la production.

    Alain Dezat, vigneron à Sancerre
    Alain Dezat, vigneron à Sancerre

    Avec seulement, six domaines convertis, le vignoble de sancerre n’est pas vraiment bio. Est-ce la crainte de mettre en danger une formule qui marche comme en champagne. Alors, on traite et retraite contre le mildiou et l’oïdium dès que l’humidité augmente. Même si le désherbant diminue, les « phytos » ont encore de beaux jours devant eux. Pourtant, les vignerons les plus lucides -bien forcés de constater l’interdiction progressive des produits les plus néfastes- savent qu’un jour ou l’autre, il faudra bien quand même se convertir…

    «Par rapport à d’autres vignobles, Sancerre évolue bien. Beaucoup de vignerons viennent nous voir et font des tests. Et on peut comparer les différences entre le bio et le classique. En bio, c’est 4 à 5 sorties de plus par an dans les vignes. Inversement, quand on dépense 240 € de produit par hectare, le viticulteur classique en dépense 1000 €. Evidemment nos rendements sont inférieurs, entre 35 et 45 hl/ha ( sur Sancerre la limite est à 60 hl, NDLR). Et cette année 2009, avec toute l’eau qu’on a pris le résultat risque d’être mitigé, on risque d’être à 20 hl…» témoigne Jean-Dominique Vacheron, l’un des précurseurs du bio à Sancerre. On peut boire son vin par exemple au Petit Riche. Evidemment, le sancerre bio se paye. A 10,50€ la bouteille départ cave , c’est environ 3 € de plus qu’un sancerre classique.

    Reportages chez des vignerons de Sancerre : Jean-Louis Saget, Alain Dezat, Maurice Doucet et autres sélections au Salon des Vins de Loire

    Dans La Muse du département publié en 1843, Balzac écrit :
    « Le vin forme la principale industrie et le plus considérable commerce du pays, qui possède plusieurs crus de vins généreux, pleins de bouquet, et assez semblables aux produits de la Bourgogne pour qu’à Paris les palais vulgaires s’y trompent. Sancerre trouve donc dans les cabarets parisiens une rapide consommation, assez nécessaire d’ailleurs à des vins qui ne peuvent pas se garder plus de sept à huit ans. Au-dessous de la ville, sont assis quelques villages, Fontenay, Saint-Satur qui ressemblent à des faubourgs, et dont la situation rappelle les gais vignobles de Neuchâtel en Suisse. « 

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