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    Maurice Doucet et son sancerre

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    By Laurent Bromberger on 15 février 2010 Hommes & Vins

    Une vraie trogne de vigneron, un ventre tamponneur, des doigts épais comme des chipolatas et un accent rocailleux avec des intonations à la Gabin qui dissimule mal une vraie malice. C’est un plaisir d’aller rendre visite à Maurice Doucet sis en son vignoble de Sury-en-Vaux.

    Ni tendance, ni bio, le père Doucet en bon vigneron de Sancerre est fidèle à ce qu’il est, les pieds dans ses vignes et les yeux sur ses cuves. On peut le rencontrer une fois par mois à Paris, lorsqu’il vient livrer ses clients bistros, car il en a plus de 70. « » (lire ci-contre).

    Ce n’est pas parce qu’il ne leur fait pas payer la livraison qu’ils aiment son sancerre «mais sans doute  parce qu’il ne fait ni mal à la tête ni au ventre, tiens, comme on me le dit souvent…»
    Il a six hectares et demi et un planté en jeunes vignes. «J’ai encore des vieilles vignes qui ont plus de 80 ans. Surtout, je n’ai pas de silex dans ma terre. Et ça c’est très bien. »

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    Maurice Doucet, vigneron depuis cinq générations, n’est pas réfractaire au progrès, il refroidit ses cuves à 5° pour le débourrage et il vendange à la machine. «J’ai pesté contre elle pendant des années, je suis content depuis que je l’ai car elle ne ramasse que les raisins mûrs». Ce qu’il déteste, ce sont les enzymes et les levures chimiques qu’il laisse aux négociants.  Lui préfère attendre patiemment la fermentation. «Ca prend le temps que ça prend, tant pis si ça met trois mois à fermenter… et tant pis pour la chasse.»
    Au final, environ 35 000 bouteilles/an directement commercialisées auprès des particuliers et surtout des bistros parisiens. Le succès ne n’est pas fait en un jour . Il arpente le pavé parisien depuis 1987. Au départ, son ami Michel Moisan, fondateur du pain éponyme l’a mis en cheville avec quelques bistros et depuis le bouche-à-oreille n’a pas cessé. Ajoutez-y des prix intéressants…
    Comme ses homologues Maurice Doucet fait un peu grise mine devant les derniers projets de l’INAO (Institut National des Appellations Contrôlées) qui veulent faire baisser les rendements à l’hectare du Sancerre, qui est aujourd’hui de 68 hectolitres/hectares en sauvignon (blanc) et 62 en rouge, à comparer à une moyenne de 40 dans le Beaujolais. Ca risque de faire moins de bouteilles dans le boxer…

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