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    Le patron de Chez Clément derrière les barreaux

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    By Laurent Bromberger on 22 janvier 2017 Infos pros

    Il y a deux façons de lire cette histoire. Soit avec l’œil acéré d’un Balzac suivant l’ascension et la chute d’un jeune Rastignac de la restauration parisienne. Soit avec l’œil d’un Zola écrivant l’Argent, et observant froidement la « finance » fondre sur une industrie.

    Stanislas Dewynter

    Ainsi en va-t-il du parcours de Stanislas Dewynter, flamboyant jeune repreneur de la chaîne Chez Clément, diplômé de Dauphine, aujourd’hui derrière les barreaux pour « soupçons d’escroquerie », « abus de biens sociaux », « banqueroute par détournement d’actifs » et autres blanchiments d’argent aggravé. Ces dernières semaines, il empruntait de petites sommes à ses amis et trouvait le gite chez ceux qui voulaient bien encore l’héberger.

    Une épée de Damoclès se balançait au-dessus de sa tête depuis le printemps 2016 quand le parquet de Nanterre avait ouvert une enquête  sur de possibles malversations à la suite de plaintes d’investisseurs et d’un signalement de l’administrateur judiciaire de plusieurs sociétés de M. Dewynter placées en redressement. Les enquêteurs soupçonnent Stanislas Dewynter d’avoir trompé des investisseurs lors du rachat de « Chez Clément » en 2012 et d’avoir pioché dans les caisses de plusieurs de ses sociétés pour en favoriser d’autres. Soit un transfert injustifié de 15 millions d’euros des comptes de « Chez Clément » et le détournement d’espèces des caisses des restaurants vers ses holdings et ses comptes personnels. Ajoutez au tableau des rémunérations « indues » à hauteur de 3,4 millions d’euros entre 2012 et 2014 au détriment de la holding SDW..

    Pourtant, sa réputation était déjà sulfureuse avant 2012. Les fournisseurs avaient du mal à se faire payer dans ses restaurants sous concessions (Saut du Loup, Café Grévin…) et chez les pros, Stanislas ne faisait pas illusion.  «Il était d’un commerce agréable mais je n’aurais jamais fait affaire avec lui» résume en substance le patron d’un groupe de restauration.

    Alors comment Stanislas Dewynter a-t-il réussi à boucler le tour de table et à réunir 35 millions d’euros pour racheter chez Clément ? Le rôle de son associé Jean-Pierre Corbel -conseiller en patrimoine- qui possède 12% dans la holding SDW interroge. Spécialisé dans le conseil patrimonial pour des fortunes moyennes et discrètes, accessoirement intervenant chez BFM, Jean-Pierre Corbel avait notamment convaincu Catherine Boursin, héritière du groupe fromager éponyme (vendu en 1990 à Unilever) d’investir, dit-on, près de 20 millions d’euros dans l’affaire.  D’autres ont aussi mis quelques millions. A l’heure du démembrement de Chez Clément, il est peu probable qu’ils retrouvent tous leurs billes.  Difficile aussi de savoir si Jean-Pierre Corbel a lui-même perdu des plumes dans l’affaire. Contacté, ce dernier n’a pas souhaité répondre…

    Tout cela fait dire à un membre du Synhorcat, «A chaque fois que les financiers mettent les pieds  dans la restauration ça finit toujours mal… Et je ne parle pas des actifs bradés lors de la procédure de liquidation.» Une chose est sûre, en termes d’image, la restauration parisienne se serait bien passée d’un tel fait divers.

     


    Des Clément transformés en Fuxia, Five Guys ou 750 g…

    Le « Clément » de l’Opéra va devenir un « Five guys », la chaîne de burgers US haut-de-gamme. Celui de Boulogne (Hauts-de-Seine) a été vendu pour devenir un « 750 g »
    Quatre autres établissements -ceux de la porte Maillot, de Saint-Michel, de Bougival
    dans les Yvelines et de la porte de Versailles- ont été rachetés par le groupe Senda d’Armand Taïeb 
qui devrait les transformer en restaurants italiens « Fuxia ».

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