Auteur/autrice : Paris redaction

France Boissons, leader de la distribution du CHR, filiale du géant de la bière Heineken, devrait disposer d’une flotte de 50 camions électriques fin 2024. 9 sont déjà opérationnels sur sa plateforme logistique de Bonneuil-sur-Marne (Val-de-Marne), la plus importante de l’entreprise qui dessert notamment Paris. France Boissons s’est fixé comme objectif zéro émission nette de carbone sur les propres émissions de l’entreprise d’ici 2030, et sur l’ensemble de sa chaîne logistique d’ici 2040. Le distinguo, pas simple, semble signifier qu’à cette dernière échéance il aura fait passer sa flotte entière – 800 camions aujourd’hui- à l’électrique.  A Paris, France Boissons…

Depuis 2011, Philippe Jeannerat n’a pas changé son bouclier d’épaule. Bien qu’inspiré par le Brennus, cher au rugbyman qu’il fut, le patron a dédié son Bouclier à Bacchus façon d’intercéder auprès du Dieu du Vin afin qu’il protège l’amateur des vilains jus autant que des méchants coefficients dont certains vils taverniers vous assomment sans justification. Rien de changé sur ce point depuis la Lutèce gallo-romaine. Plutôt que restaurateur, le bonhomme se présente comme « Tavergiste ». Ce néologisme né d’une contraction de tavernier et d’aubergiste convient assez à son endroit. Repaire plutôt sombre et transmettant l’idée d’une chaude rusticité faite de bois,…

Il faut bien que jeunesse se passe disent les vieux … Posé dans ce Marquis, on a plutôt envie qu’elle dure … Car le trio de jeunes associés – Jules, Paul et Julian – copains d’enfance de Vincennes- animent ce drôle de petit restaurant avec facétie et créativité. Ils ont déjà pour eux d’avoir créé le café Princesse en 2019, réputé dit-on pour ses brunchs et mitoyen du nouveau Marquis qu’ils entendent bien distinguer par sa cuisine. Bistrot plutôt dépouillé de la rue Bichat dans la 10ème, centré autour d’un comptoir en parpaings. Pour vous mettre en bouche, Paul, ancien…

2018 fut un fameux millésime à Pessac-Léognan. Et le Château de France ne fait pas exception à la règle. Sa cuvée 2018 colle bien à l’image d’élégance de la plus jeune des appellations bordelaises avec un assemblage de 56 % de cabernet-sauvignon et de 44% de merlot. Robe rubis profond, nez de myrtilles et de cerises mâtinées d’une note de violette et d’un soupçon de tabac. En bouche, il parvient à concilier souplesse et fraîcheur sans renoncer à la gourmandise. Ce 2018 du Château de France devrait donc se bonifier sans problème jusqu’à la fin de la décennie voire un…

Cette Dourbie n’est pas la rivière creusant une gorge profonde entre Larzac et Causse Noir et qui se jette dans le Tarn à Millau. La Dourbie en question, c’est un petit affluent de l’Hérault près du village d’Aspiran qui a donné son nom à un domaine de 20 ha qui vit le jour huit ans avant la Révolution. Ce domaine de la Dourbie a été repris il y a plus de deux décennies par la famille Serin. Les vignes s’y épanouissent dans une biodiversité préservée. Elles sont travaillées en bio – depuis 2009- et leur vinification ne recourt qu’aux levures…

On comprend aisément le pourquoi de la dénomination complémentaire « Charnay » accolée à l’appellation régionale Mâcon en dégustant le Clos de Champgrenon de Trénel. Il a l’expression joyeuse d’un chardonnay allègre et aérien qui vous élève dès la première gorgée au-dessus des tracas quotidiens. A l’œil, la luminosité de sa robe est un premier indice d’une révélation bachique. Quant à son nez il a tous les arômes caractéristiques d’un grand chardonnay avec ses fragrances d’acacia et de pêche blanche avec un soupçon exotique d’une mangue mûre et juteuse. Sa bouche ne se révèle jamais lourde mais évoque une chair joyeuse et…

Contrairement à nombre de ses pairs qui ont succombé aux vertiges de crus classés, Pierre Gattaz -président du Medef de 2013 à 2018- est tombé sous la charme d’un petit domaine d’une trentaine d’hectares en Luberon acquis en 2017. Son Château de Sannes, en pays d’Aigues, se déploie sur des terroirs allant du calcaire argileux sur des coteaux à des altitudes de 350 m aux terres sablonneuses des bords de la Durance qui borde le domaine. Sans parler de « danseuse », l’actuel patron du groupe Radiall (production de composants pour l’aéronautique) confie y avoir consacré beaucoup d’argent même s’il…

Finalement, entre la fin de la saison du gibier, viande propice à se faire accompagner de bandols rouges et racés de ceux que l’on buvait à la table de Louis XV et les beaux-jours qui appellent le rosé, le bandol fait parler de lui. Les rosés représentent désormais plus des deux tiers de l’appellation Bandol. Le recours au mourvèdre leur donne ce côté racé leur permettant de traverser les années et d’éviter de jouer les utilités à l’apéro façon « rosé piscine ». Bref, Bandol fait rimer rosé et gastronomie. Petite sélection du millésime 2023, qui ne fut pas des plus faciles…

Et voilà ! comme chaque année, les deux trophées bistrotiers de Paris, se sont gentiment tirés la bourre. En toute confraternité. A l’heure où la France se caparaçonne chez soi, on aura noté que les deux cérémonies de remises se sont déroulées en pleine rue, sans policiers, avec moult dégustations bachiques, qui n’ont occasionné que de furieuses rigolades. Devant sa Grille Montorgueil, le 16 avril au soir, entouré d’une petite foule joyeuse, Laurent Nègre, détenteur de la Coupe du Meilleur Pot reprenait avec les Vidal du Sully, la chanson de son village des bords du Lot Aveyronnais, Saint-Geniez d’Olt. Le…

C’est un pimpant restaurant germanopratin devant le marché Saint-Germain baptisé… le Marché. Sa terrasse estivale en fait un des « spots » les plus attractifs de la place ! Ses patrons, deux Aveyronnais originaires d’Espalion, ont tenu pendant 25 ans le Café du Métro, rue de Rennes. Après plus d’un quart de siècle derrière le comptoir, ils ont décidé de passer à autre chose, de souffler et de rechercher un contact plus profond avec le client à travers la cuisine. Christophe Monnaye a métamorphosé l’ancienne pizzeria de la place en un lieu élégant qui a un côté littoral par ses…

 A l’œil, cette cuvée des Amouriès -référence à un ancien rendez-vous galant établi sur un terroir de Boutenac fait de grès et de galets roulés-  évoquerait presque un de ces fameux « vin orange» par sa pâleur saumonée. Il présente au nez des notes de pétales de rose, d’épices et de petits fruits rouges. Sa bouche est plus marquante et vivace – le recours au mourvèdre à 80% face au grenache- y est sans doute pour beaucoup. Un élevage sur lies fines de six mois en fûts ajoute à sa complexité. Sa trame fine et légèrement minérale semble son trait dominant.…

Avec un nom comme le sien, on pense évidemment à La Havane. C’est déjà la première vertu de ce rhum français de rappeler que l’embargo des USA sur Cuba est à l’origine d’une misère directe et qui s’infiltre dans le moindre interstice de l’économie cubaine. Pour le reste, cet Embargo signé par le domaine Les Bienheureux n’a rien de… cubain… En effet, ses géniteurs ont choisi de procéder à un assemblage audacieux de trois types de rhums jamais réunis, dit-on, jusqu’à présent : soit du rhum de mélasse – dit aussi rhum de sucrerie- originaire de Trinidad & Tobago, du…