Cocorico ! l’Anvol salue l’obligation d’étiquetage des viandes dans la restauration à partir du 1er mars

Anvol, l’Interprofession française de la volaille de chair, a aussitôt salué le décret obligeant les professionnels de la Restauration Hors Domicile à indiquer l’origine française de toutes leurs viandes, y compris de la volaille, à partir du 1er mars.

La filière crie victoire avec un grand V. Elle qui depuis plusieurs années lutte contre la concurrence sauvage des importations à bas coût de volailles. Les chiffres parlent d’eux mêmes. « Au 1er semestre 2021, 46 % des poulets consommés en France provenaient de l’étranger. Une proportion qui grimpe jusqu’à près de 80 % lorsqu’il s’agit des approvisionnements des établissements de restauration. » indique Anvol.

Dans son communiqué, l’Interprofession «espère que les restaurateurs appliqueront rigoureusement et dans les meilleurs délais cette nouvelle mesure d’étiquetage afin de contribuer à mettre en valeur le savoir-faire exemplaire des professionnels de la Volaille Française.»

L’enjeu est de taille . Car faire le choix de la Volaille Française, c’est soutenir les 100 000 professionnels de la filière, dont 34 000 dans les élevages selon les chiffres donnés par l’Anvol.

L’Interprofession compte aller encore plus loin. En effet, le décret ne concerne pour l’instant que les viandes fraîches, réfrigérées, congelées ou surgelées. Les professionnels de la Volaille Française espèrent bien que cette obligation s’étendra prochainenement aux viandes transformées et élaborées.
De plus, dans le cadre de la stratégie « De la fourche à la fourchette », l’Interpofession compte bien œuvrer pour étendre ces obligations dans toute l’Union Européenne.