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     » L’histoire de la Champagne est jalonnée de souffrances »

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    By Pierre Carbonnier on 21 décembre 2020 Hommes & Vins

    Alors, pourquoi, dans ces conditions, les grandes marques du négoce ne travaillent-elles pas en bio ? Elles devraient donner le tempo. Ne vont-elles pas manquer le coche d’un mouvement « de fond » qui prend de plus en plus d’importance ?

    Il faut se garder de simplifier à l’excès. Les grandes marques ne sont pas insensibles au phénomène « bio ». Je me contenterai d’en citer une : Roederer, qui a entrepris une démarche décidée. Des signaux forts apparaissent. Ils ne sont pas forcément claironnés. Le Champenois est d’un naturel discret, croyez-moi. Des certifications H.V.E.(Haute Valeur Environnementale) s’insinuent dans les caves et des cahiers des charges, plus sévères que H.V.E., apparaissent. Comme V.D.C. (Viticulture Durable en Champagne), étape d’observations multiples que choisissent nombre de vignerons. Passer du conventionnel au bio est, risquons l’adjectif, « révolutionnaire »…

    Et, un personnage célèbre l’a affirmé : « l’impatience est contre révolutionnaire »…Cela expliquerait-il ce que le consommateur perçoit comme une frilosité devant l’engagement en bio ? N’est-ce pas un risque pour la filière ?

    Pas du tout. Les grandes maisons du négoce champenois en ont pris la mesure. Elles ne sont pas uniquement tributaires de leurs seuls vignobles. C’est connu. Elles peuvent compter sur les récoltes de fournisseurs attitrés. Qui ne travaillent pas tous « en bio » ! C’est un fait. Il faut donc les convaincre que leur intérêt, sur le temps long, c’est le bio. Sans heurt, sans conflit, et par le truchement de la raison. On n’obtient rien de bon par la méthode du knout. Pour prendre un exemple qui concerne la gamme Drappier, notre cuvée Carte d’Or, « fruits jaunes, touches d’agrumes, élégant et long » d’après un Guide célèbre, est issue, ce n’est pas un secret, en partie de raisins apportés par des fournisseurs avec qui je travaille depuis longtemps et dont j’exige de saines vendanges. Certains ont adopté l’agriculture biologique. Pas tous. Nous en abordons, ensemble, les problèmes. Parce que « de la discussion jaillit la lumière ». Leur discours a évolué. Rien n’est acquis. Les actes vont suivre. J’en suis convaincu. Dans quelques années, j’espère que Carte d’Or pourra s’afficher « bio ». Ces dispositions, je puis vous l’affirmer, les principales Grandes Maisons les ont prises. La Champagne possède, de surcroît, un atout maître sur lequel elle peut s’appuyer. Il est garant d’un appréciable suivi qualitatif. Vous n’êtes pas sans le savoir…

    Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

    Cet atout maître, c’est la possibilité de mettre de côté des « vins de réserve » lors de millésimes où qualité et quantité s’assemblent en harmonie. De telle sorte que nous avons presque une récolte d’avance, capable de corriger les « défaillances » d’une année moyenne. C’est l’assurance de « styles maisons » constants, repérables dans les champagnes dits « sans année ». Et dont chaque maison garde jalousement le secret.

    Interview recueillie par Pierre Carbonnier

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