L’espoir de l’ouverture des terrasses à mi-mai

Malgré l’envolée du nombre de contaminés au variant anglais et l’interdiction de vente d’alcool par les cafés, ils sont désormais des millions à s’accrocher à l’espoir ranimé par l’engagement pris par Emmanuel Macron le 31 mars d’ouvrir les terrasses et les lieux de culture mi-mai.

Ce sera un vrai symbole de la reprise d’une vie -presque ?- normale. Inversement une nouvelle déconvenue, si l’échéance venait à être repoussée, serait catastrophique pour la confiance dans le Président de la République et le gouvernement.

Nul doute qu’à Paris comme en province, cette ouverture des terrasses aura des airs de fête évoquant la fin de la prohibition américaine.  Un branle-bas de combat est à prévoir. Les extensions de terrasses autorisées à Paris il y a un an à l’issue du premier confinement avec leurs palissages en palettes et toujours en place seront sans doute prises d’assaut.

Pour la suite, mi-juin, cafés et restaurants pourraient ouvrir leurs salles avec des règles sanitaires strictes encore non connues. Est-ce que cela se traduira par une capacité d’accueil réduite à 50 % ? L’ouverture complète sans limite d’accueil pourrait avoir lieu courant de l’été mais sans doute avec des contraintes : QR Code, application stop-covid exigée et/ou cahier de rappel…

L’interdiction des terrasses chauffées repoussée d’un an

Pour tenir compte du contexte sanitaire, les députés  en plein débat sur la loi climat ont repoussé à avril 2022 l’interdiction des terrasses chauffées. Un gros point noir à l’horizon pour les restaurateurs notamment parisiens. Les réchauds à gaz ou électriques ont complètement bouleversé autant la physionomie que le compte de résultat de nombreux cafés et brasseries ces 20 dernières années.

Reste que c’est bien l’obtention de l’immunité collective qui conditionne pour une bonne part l’avenir. Et de fait, même si nombre de patrons s’avèrent optimistes, d’autres pointent le risque d’un reflux massif des clients après des semaines d’euphorie si une partie de la population trop importante -notamment chez les jeunes- rechignait à se vacciner alors même que les variants pourraient se multiplier et leur contagiosité augmenter… Sans parler de ces enfants grands vecteurs et non vaccinés. Bref, ce n’est sans doute ni en août ni en septembre qu’on pourra se serrer la paluche au comptoir…