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    Cafés historiques autour du Palais-Royal

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    By Anne Béric le Goff on 23 février 2016 Cafés & Histoire

    Café Véry, café Foy, café du Caveau, café des Mille Colonnes, le café de la Régence … De nombreux cafés tripots et restaurants fleurissent sous les arcades du Palais-Royal sous l’Ancien Régime et pendant la Révolution. Le long des galeries pullulent cabinets de lectures, librairies et de nombreuses boutiques dont la boutique du coutelier où Charlotte Corday achète en 1793 le couteau qui ôte la vie à Marat.

    La promenade publique par Philibert Debucourt- 1792. Cincinnati Art Museum
    La promenade publique par Philibert Debucourt- 1792. Cincinnati Art Museum

    Diderot, Chamfort, Restif de la Bretonne, Madame de Staël, Fragonard, Jan Potocki sont des familiers des lieux. Fragonard, pour l’anecdote, décède d’apoplexie dans l’un de ces cafés en dégustant un sorbet !
    Les jardins du palais Royal sont en cette fin du XVIII° siècle incontestablement le point de rendez-vous favori des nobles, bourgeois et artistes et de tous les adeptes de la liberté de pensée.

    Les opposants aux régimes en place y appelaient à prendre les armes, comme Camille Desmoulins le 12 juillet 1789, qui harangue la foule et constitue avec les feuilles d’un marronnier du jardin les premières cocardes arborées par les Parisiens.
    Les livres de Rousseau et de Voltaire, interdits par la censure, compteront parmi les ouvrages préférés des promeneurs.

     

    Liberté de pensée mais aussi liberté des mœurs. Car le soir venu les arcades du palais Royal laissent la place aux courtisanes et « filles de joies » décrites par Balzac dans les Illusions perdues. Phénomène qui s’amplifie, favorisé par l’ouverture tardive des jardins : 23h00 en hiver et 1h00 du matin en été.

    L’animation du Palais-Royal cesse brusquement en 1836, lorsque Louis-Philippe ordonne la fermeture des salles de jeu et des tripots. Les galeries tombentalors très vite dans l’oubli, délaissées sous le Second Empire par les bourgeois et les classes populaires au profit des Grands Boulevards. Une statistique officielle de 1852 nous apprend que le quartier du Palais-Royal était encore à l’époque le plus riche en bordels.
    De nos jours, quelques boutiques et cafés tentent de perpétuer la tradition mais on est bien loin des heures de gloire du Palais Royal où l’on pouvait recenser sous ses arcades près d’une quinzaine de cafés. Il reste aujourd’hui le Grand Véfour.

    Ce restaurant particulièrement apprécié de Voltaire et connu sous le nom de Café de Chartres au XVIIIème siècle, occupe une partie des arcades au fond du jardin, à l’arrière du théâtre du Palais-Royal dans la galerie de Beaujolais entre les n°79 et 82.
    Le Grand-Véfour accueille Murat, l’explorateur Humboldt, le duc de Berry, Lamartine, Thiers ou Sainte-Beuve…Tandis que dans les appartements perchés au-dessus du café, se croisent Danton, Robespierre ou Fabre d’Eglantine. Lamartine puis Ste Beuve y déjeunent de la poitrine de mouton et haricots.

    Camille Desmoulins qui apprenant le renvoi de Necker, monte le 13 juillet 1789 sur une table du Café de Foy. Il appelle la foule aux armes. :
    « Citoyens, j’arrive de Versailles. Le renvoi de Necker est le tocsin d’une Saint-Barthélemy des patriotes. Des bataillons suisses et allemands sont groupés dans le Champ de Mars, ils en sortiront pour nous égorger. Il ne nous reste plus qu’une seule ressource, c’est de courir aux armes et de prendre des cocardes pour nous reconnaître. Le vert, couleur de l’espérance, sera la nôtre« .
    Il fait des cocardes avec des feuilles arrachées aux marronniers. La prise de la Bastille intervient le lendemain.

    Ce fut réellement dans le café de la Régence, que Diderot rencontre le héros de sa « Satire seconde », le célèbre Neveu. Diderot est un familier du lieu qu’il fréquente en même temps que Marmontel et Jean-Jacques Rousseau. Diderot nous indique que ce café créé en 1718 est tenu jusqu’en 1745 par un certain Rey. Lire l’extrait.

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