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    La noix du Périgord sort de sa coquille…une huile AOP

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    By Laurent Bromberger on 9 novembre 2020 Fruits et légumes

    Après le fruit, le jus… Après l’AOC obtenue pour la Noix du Périgord en 2004, le syndicat professionnel de la noix, du cerneau & d’huile de noix du Périgord a décroché en septembre 2020 une AOP pour son huile.

    Il s’agit de valoriser un produit au goût délicat, réputé pour ses qualités nutritives grâce à sa teneur en omega-3 et profiter aussi de la réputation d’un terroir de goût. Ce qui est le cas du Périgord connu pour ses truffes noires et autres foies gras. Cela pourrait l’aider à se démarquer de la rivale de toujours, la noix de Grenoble AOP, et surtout des noix étrangères très concurrentielles.

    En matière de noix, le Périgord est entendu de façon extensive… Ainsi l’aire de production de l’AOP s’étend sur 612 communes des départements de l’Aveyron, de la Charente de la Corrèze, de la Dordogne, du Lot et du Lot-et-Garonne.

    Nombre de producteurs : 935. Un nombre en baisse au contraire du nombre de noyers plantés. L’exploitation commerciale est assurée par deux coopératives : Cerno et Perlim, par des négociants ou directement par les producteurs eux-mêmes.

    Verger de noyers dans le Périgord – DR

    Produit historique et local à l’instar de la châtaigne en Cantal, la noix n’était pas seulement récoltée pour sa consommation directe mais aussi pour la fabrication d’huile. Au XIIe siècle, l’huile de noix était considérée comme un bien aussi précieux que l’or et elle contribua à la fortune de la région. Avant qu’elle ne se réduise au XIXe pour devenir confidentielle après le gel fatal de 1956.

    Depuis les années 1980, le nombre de plantations de noyers ne cesse d’augmenter dans la zone alors même que le nombre de producteurs diminue. «Un noyer commence à donner au bout de 8 ans mais il atteint sa maturité à 15 ans pour une durée de vie d’exploitation n’excédant pas 40 ans. C’est dire qu’il s’agit d’un investissement sur le long terme.» explique Carmen Vilhena de Castro, chargée de mission au Syndicat professionnel de la noix, du cerneau & de l’Huile de noix du Périgord.

    L’extraction à chaud avec la pelle.

    L’huile de noix du Périgord -vendue autour de 30€ le litre- recourt à quatre variétés de noix : la Franquette (70% du verger) , le Corne, la Marbot et la Grandjean. Deux modes d’extraction sont autorisés. A froid, elle présente une couleur variant du jaune-paille à reflets vert pâle au jaune doré, caractérisée par une intensité gustative. L’extraction à chaud, avec une température de cuisson limitée à 100°, lui apporte des notes toastées et beaucoup de rondeur.

    L’AOP Noix du Périgord se décline, elle, en trois produits : fraîche, noix sèche et cerneau de noix. C’est évidement fraîche que les producteurs préfèrent la vendre puisqu’elle nécessite à ce stade le moins de manutention. Mais la concurrence mondiale s’amplifie. Et ainsi l’évolution des prix selon les années explique la variation des productions. Si les cours sont très hauts et la qualité des noix belle, le volume des noix fraîches sera plus important que les cerneaux destinés à la pâtisserie par exemple.

    Les épisodes de sécheresse deux derniers étés en Dordogne ont fait baisser la production de 30 à 80 % selon les cas et fait souffrir les noyers. D’où des incidences probables sur l’aspect et la qualité des fruits plus difficile à commercialiser. Ce qui pourrait donc entraîner un volume d’huile plus important.

    Pas question pour autant de baisser les bras. A près de 30%, les producteurs de noix périgourdines sont engagés vers le bio (certifiés ou en conversion). Façon d’ancrer un peu plus dans l’esprit du consommateur l’origine naturelle du produit et ses vertus. Et ainsi de favoriser l’authenticité de leur terroir…

    En savoir plus : https://noixduperigord.com/fr/

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