Interview Philippe Faure-Brac président de  l’Union de la Sommellerie Française, organisateur du concours à Paris du Meilleur Sommelier du Monde.

Quelles vont être les nouveautés qui pourraient faire sensation durant la compétition parisienne? 

En tant qu’organisateur, on va mettre en place des événements avec des partenaires. Par exemple sur les sakés, les whiskys ou encore des focus sur les accords cognacs/plats.

En revanche je n’ai aucune idée du détail des épreuves. La surprise sur leur contenu doit être totale. On sait juste qu’il y a de l’écrit, de l’oral et des dégustations. Et il est important que je ne sache rien car je suis président de l’association de la sommellerie française et que je soutiens une candidate. (Pascaline Lepeltier – MOF sommellerie  2018- NDLR)

La culture sur le vin et les boissons attendue des candidats semble désormais sans limites ?

Tout à fait. La preuve en est avec l’épreuve écrite  -incontournable- avec ses 100 questions sur toutes les boissons du monde prises sous 100 angles différents. Pourquoi ? Parce que dans un restaurant entre clients, producteurs et restaurateurs, tous les sujets sont abordés … Climats, cépages, méthodes de culture, moûts. Il faut connaître, analyser et transmettre et aussi se faire son propre avis. C’est ça qui fait le côté à part de ce concours, cette ouverture sur les champs du possible sur l’univers des boissons.

Donc on assemble dans une même épreuve goût et culture ? 

Oui. Le goût c’est une chose mais il ne s’agit pas ici du concours du meilleur dégustateur du monde. Il s’agit du métier de sommelier avec tous ses paramètres à maîtriser : savoir, management, gestion, accord mets-vins. Que ce soit à l’écrit, à l’oral, en pratique et en public. Sans compter que le comportement du candidat, son savoir-vivre notamment, joue également beaucoup. 

Combien y-a-t-il de sommeliers dans le monde ? 

66 pays sont membres de l’association. En 2019, nous avions évalué le nombre de sommeliers de par le monde à 50 000. En France, on a plutôt tendance à progresser mais pas autant que je le voudrais. Le pays avec le plus fort contingent demeure -et de loin- le Japon qui compte 10 000 membres alors que nous ne sommes que 1200 …

En savoir plus sur l’événement

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