Reportage chez Nicolas Feuillatte

Assemblage
Pour le champagne non millésimé, on peut assembler différents villages, cépages et crus. Surtout on va aller puiser dans les « vins de réserve ». On recourt la plupart du temps au vin tiré de la vendange précédente dans une proportion de 20%, mais si cela s’impose, on peut aussi puiser dans les vins de réserve jusqu’aux trois années précédentes. Ces vins de réserve sont conservés sous vide dans des cuves inox à 12° pour les stabiliser totalement.

Les belles années, ici comme ailleurs, on réalise un champagne millésimé, où l’on peut assembler différents villages, différents cépages, différents crus mais tirés uniquement de la même année.
Pour le champagne haut de gamme et gastronomique type « Palme d’Or », le site dispose d’une « mini-cuverie ». La salle des fûts de chêne qui ont servi pour le chablis pour la cuvée 225, les vins clairs passent en fûts de chêne de 225 litres pour avoir une saveur boisée. (39 € la bouteille ou 53 € pour la Rosée).

Le Tirage où quand la Girondine passe à l’attaque et clôt le 1er acte par le bidule
Le tirage -la mise en bouteille- ne se fait pas avant le mois de janvier qui suit les vendanges. C’est ce qu’impose le règlement pour que le vin stabilise. La fermentation malolactique qui n’est pas obligatoire mais elle est systématique chez Nicolas Feuillatte.
C’est un robot qui se saisit des bouteilles grâce à un système de coussins gonflables qui emprisonne les cols. Il les soulève de leur palette et les dépose délicatement sur le tapis. Cette machine -la plus rapide de la région dit-on- s’empare de 20 000 bouteilles par heure.

Tirage

Ensuite, c’est le tirage proprement dit. Un premier robot lave les bouteilles neuves avec de l’eau claire pour éviter les impuretés. C’est au tour de la Girondine (Sic), sorte d’immense barillet avec des becs, de passer à l’attaque. Cette « Girondine » remplit chaque bouteille avec l’assemblage de vin clair et de la liqueur de tirage composé du sucre et de levure pour obtenir la seconde fermentation.