Pression maximale prévisible sur les terrasses fin mai

Alors que chacun brûle d’impatience de profiter des terrasses le 19 mai, la Mairie de Paris a lancé une concertation pour un nouveau règlement des étalages et des terrasses… Leur gratuité sera maintenue jusqu’à la fin de l’été. Les tarifs de la rentrée dépendront du futur règlement. 

Dans l’immédiat, ce sont surtout les nuisances et les débordements que redoute l’équipe municipale. Le sujet est sensible pour la municipalité mise sous pression depuis des semaines par les collectifs anti-bruits. Le Parisien « aime faire la fête ailleurs que chez lui et supporte mal qu’on le fasse en bas de chez lui» a expliqué Emmanuel Grégoire dans le Parisien daté du 17 mai, le premier adjoint ( PS) Emmanuel Grégoire. D’où un appel lancé aux patrons des établissements pour qu’ils régulent leur terrasses. 

Pas simple. Durant la première phase du déconfinement du 19 mai au 30 mai, la pression risque d’être intense entre les limites fixées – 50% de leur capacité de terrasse, tables de six maximum, couvre-feu à 21h- et la forte attente des Parisiens. 

Au-delà des missions des médiations, le premier adjoint a annoncé des sanctions allant jusqu’à la fermeture administrative des établissements. Il y aura des « commissions de régulation des débits de boissons » dans chaque arrondissement réunissant le commissaire de police, les responsables de la DPSP (Direction de la prévention, de la sécurité et de la protection), les organisations professionnelles et les associations de riverains. Elles interviendront auprès des établissements ayant fait l’objet de signalements.

A propos de l’esthétique des terrasses, Emmanuel Grégoire qui ne veut pas prêter le flanc aux critiques du type #saccageparis sur la saleté de la capitale a détaillé les principaux critères qui seront retenus dans le futur règlement des terrasses. Exit palettes, barnums et autres barrières opaques. Les dispositifs électriques et la pub seront interdites. Les installations ne devront pas dépasser 1,30 mètre de hauteur et ne pourront pas être couvertes. 

Pour les terrasses occupant des places de stationnement, il y aura obligation d’installer un sol et un garde-corps.  Quant aux terrasses éphémères, elles devront être démontées durant la période où elles ne seront plus exploitées.

Emmanuel Gregoire a déclaré que la ville a eu la même idée que le député  Pierre-Yves Bournazel à propos  de l’organisation d’un concours des plus belles terrasses, ouf ! Reste à attendre les détails de son organisation…