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    Foie gras, les dangers de la banalisation

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    By Anne Béric le Goff on 6 avril 2010 Agriculture et Alimentation

    Ah la démocratisation du foie gras ! Avec près d’un ménage sur deux, les Français n’ont jamais été aussi nombreux à consommer du foie gras. Ouf, la filière est rassurée, après la chute de 2008, en 2009, les Français ont repris leurs achats.

    2010 s’annonce encore sous de meilleurs auspices, si l’on en croit la déléguée générale du Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras (Cifog) qui a donné une conférence de presse le 13 avril. Ainsi, les ventes de foie gras ont augmenté en 2009 de 7,5% en volume (8800 tonnes pour les achats à domicile ) et de 4,5% en valeur. Pour le consommateur, les prix ont enregistré un repli de 3% passant de 42 à 40,70 € le kg.
    Mais cette “démocratisation” du produit n’est-elle pas aussi l’indice d’un productivisme absolu mis en œuvre par les puissantes coopératives du sud-ouest, telles qu’Euralis (leader mondial avec 10 millions de canards gavés et des marques Rougié et Montfort ) ou Maïsadour (Delpeyrat) ? Car leur fonctionnement s’apparente de plus en plus à celui de géants capitalistes ayant la religion du profit chevillée au corps plutôt que le bonheur de leurs paysans coopérateurs. Prétextant, un outil surcapacitaire et un marché du foie gras en chute, Euralis, avait annoncé voilà près d’un an la fermeture d’un abattoir en Bretagne et la suppression de 120 emplois. Peu probable qu’il réembauche.

    Miel ou foie gras ? Canards ou abeilles ?

    Il y a le business, il y a aussi la nature. Ces coopératives sont évidemment très impliquées dans le développement du maïs, aliment majeur dans le gavage des canards. Avec 38 millions de canards/an qui ingurgitent chacun près de 20 kg d’aliment – cela assure un « gentil » débouché aux producteurs de maïs … et un fonctionnement en boucle pérenne.

    canard_oie

    Mais voilà, le maïs, dans certaines régions du sud-ouest ressemble parfois à une monoculture avec tous les risques pour la biodiversité que cela engendre. Les apiculteurs d’Aveyron, du Tarn et du Tarn et Garonne déplorent cette année encore de très fortes mortalités dans leurs ruches et l’attribuent notamment au Cruiser, pesticide destiné au maïs. De là, à opposer le miel au foie gras, il y a un pas … Pour mémoire, on rappellera pourtant que la production de miel, de 30 000 tonnes en 1997, était tombée à 15 000 tonnes en 2008…

    abeille

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