Milan, belle pioche universelle, retour sur l’Expo

La « Puissance de l’extrême » était quant à elle représentée par 21 projets innovants d’entreprises en réplique à l’Arbre de vie (21 fruits de l’arbre), totem de l’Expo. Des entreprises agricoles, agroalimentaires et artisanales des 21 régions de l’Italie ont ainsi réfléchi à la préservation de la planète. Comme cette entreprise du lac de Côme qui travaillent sur la transformation des oranges en textile ou encore cette autre entreprise qui a pensé à l’utilisation de grains de café pour faire pousser des champignons.

Enfin la « Puissance de l’avenir » était représentée par 21 enfants qui apprennent à faire attention à la nature et par une pépinière de 21 plantes représentatives des Régions italiennes. Vignes, pierres, terre, plantes et arbustes ayant été ramenés de chaque région.
A la sortie du pavillon, comme Michelle Obama ou Matteo Renzi, il ne restait plus qu’à signer électroniquement la Charte de Milan. Un engagement pour respecter la nature vis-à-vis des générations futures.

Seule fausse note, mais de taille, les Milanais n’ont pas su résister au chèque de McDo qui s’est offert son « pavillon ». Pas besoin de s’appeler Nicolas Hulot ou de travailler à l’OMS pour imaginer à quoi pourrait ressembler la planète si chacun de ses sept milliards d’habitants consommait un « big mac » chaque jour. Il manquait un artiste, un Jérôme Bosch plutôt qu’un Léonard de Vinci, pour mettre en image ce cauchemar universel.