Un contre-exemple francilien agricole ?

La moitié du territoire francilien dédiée à l’agriculture
Superficie IDF : 1,2 millions d’ha
Répartition : 49% de terres agricoles, 24% de bois et forêts, rivières et étangs, 27% de territoire urbain.

Très chère terre francilienne
Prix moyen à l’hectare en France : 4910 €, 6460 € en Ile-de-France

La «Big Farm» francilienne
Les quelques 5000 exploitations franciliennes affichent une superficie moyenne de 112 hectares. Et comme ailleurs, les petites ont tendance à disparaître. Leur nombre a baissé de 22% en dix ans. Quant à celles de 100 ha et plus, elles occupent 84 % de la surface agricole utilisée.

(source Ceser)

Le Noyau de Poissy, C’est la dernière distillerie d’Ile-de-France. Le dernier témoignage d’un temps où les vergers d’abricotiers recouvraient les berges de la Seine. Et où la distillation de noyaux faisait vivre une vingtaine de distilleries à Poissy.

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Adios haricots, pommes et poires…
En 30 ans, la superficie consacrée aux légumes est passée de 2,05 % à 0,91% de la SAU francilienne. Alors que pour l’ensemble de la métropole, cette baisse a été beaucoup plus limitée (de 1,02% à 0,94% de la SAU). Idem pour les cultures fruitières tombée de 0,73% à 0,20% en Ile-de-France contre de 0,78% à 0,61% pour le reste de la France.
La part des superficies consacrées aux cultures horticoles a chuté de moitié (de 0,13% à 0,06% de la SAU)
Et ici comme ailleurs, l’arboriculture ne va guère mieux. Certes il y a un peu plus de cerises, ( 51 en 2010 contre 45 ha en 1990) mais les poiriers ont diminué de 61% en 20 ans (343 ha en 2010 contre 889 en 1990), 43% de surface de pommiers en moins ( 573 ha en 2010 contre 997 en 1990). Faut-il parler des pêches ou des nectarines dont la surface de plantation est passée de 6 à 3 ha en 20 ans ?

Adieu moutons, vaches et cochons
Question élevage, on est aussi dans le symbolisme. Si l’Ile-de-France devait vivre en autarcie, on mangerait de la viande une fois tous les dix ans.

– Le cheptel bovin francilien est passé de 42.475 têtes en 1990 à 29 044 en 2010 (soit une baisse de 31% sur 20 ans).
– Le nombre de porcs, de 7 984 têtes en 2010, a baissé de 56% sur 20 ans
– Le cheptel ovin est passé de 24.903 têtes en 1990 à 11.959 têtes en 2010