Facebook Twitter Instagram
    Facebook Twitter Instagram
    Paris-Bistro
    • A table !
    • A manger !
      • Oui Chef !
      • Produits & Terroirs
      • Plats bistrots
      • Agriculture et Alimentation
    • A boire !
      • Les vins
        • La carte des vins
        • Bacchus à Paris
        • Bonnes bouteilles
        • Hommes & Vins
      • Apéros & liqueurs
      • Cafés et thés
    • Univers bistro
      • Cafés & Histoire
      • Ecrivains et cafés
      • Livres
      • Déco, design et objets cultes
    • Infos pros
    Paris-Bistro
    You are at:Home»A manger !»Agriculture et Alimentation»Après les fromages, c’est au tour des charcuteries d’être stickées

    Après les fromages, c’est au tour des charcuteries d’être stickées

    0
    By Anne Béric le Goff on 21 septembre 2010 Agriculture et Alimentation, Charcuteries

    Pas de traçabilité pour les cochons ! France, d’où vient ton sauciflard ?

    porc_stickage_VPFQuelques semaines après les producteurs laitiers, c’est au tour des éleveurs porcins de se lancer dans une campagne de stickage des produits vendus en grande surface. Les entreprises visées sont celles qui « ne jouent pas le jeu » sur l’origine de la viande de porc et qui s’approvisionnent à l’étranger. Ainsi, les produits Madrange, Herta, ou Aoste pourraient être recouverts de belles étiquettes fluo indiquant « origine inconnue, exigez VPF » (Viande de Porc Française). Alors que la profession avait tenté de relancer la marque Viande Porcine Française en février, les salaisonniers français ou étrangers, ne semblent pas vouloir jouer le jeu d’une traçabilité qui pourrait améliorer le sort des éleveurs français.

    porc_stickage_sarko

    Il est vrai que les jambons d’Auvergne réalisés avec des porcs danois ou allemands sont légion. (Lire le coup de gueule de Paul Auffray, secrétaire général de la Fédération sur ce sujet). Mais il est vrai aussi qu’il n’y a pas assez de jambons pour satisfaire la demande en France. « Il faudrait des cochons à six pattes » explique un professionnel. Du coup, chaque année, une proportion significative des vingt-six millions de porcs qui passent dans les abattoirs français viennent de l’étranger.
    En attendant, le nombre d’éleveurs porcins français ne cesse de baisser. Ils sont encore 8000 mais la concurrence avec leurs homologues d’Allemagne ou d’Espagne, respectivement premier et deuxième producteur européen sans oublier le Danemark, ne faiblit pas. Ainsi, sur les sept premiers mois de l’année 2010, le prix du porc est en recul de 4,12% par rapport à 2009 avec une moyenne mensuelle de 1,14 euro le kilo. Et ce, alors que le prix de l’aliment augmente, notamment du fait de la spéculation sur les céréales liée aux incendies russes.

    porc_stickage2010-1

    
Au contraire des produits laitiers, où les groupes fromagers comme Lactalis sont français, dans le cas des groupes de charcuterie, il y a bien des Français comme Fleury Michon, mais il y a aussi des géants américains comme le groupe Smithfield (Aoste, Cochonou) ou Herta, filiale du Suisse Nestlé. Bref, en matière de cochonnaille, pas question de faire vibrer la fibre nationale !

    Lire : Producteurs laitiers et producteurs de fruits et légumes relancent leurs actions

    Sur le même sujet

    1. Consommation de viande en France
    2. Interview de Paul Auffray, secrétaire général de la Fédération Nationale Porcine (FNP)
    3. Le culte français de la viande rouge
    4. Le jambon Noir de Bigorre
    5. Armand Touzanne, président de l’Académie du Jambon sec
    6. Un décret précise l’étiquetage des « sans OGM »

    Powered by YARPP.

    Share. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Email
    Previous ArticleInterview de Paul Auffray, secrétaire général de la Fédération Nationale Porcine (FNP)
    Next Article Consommation de viande en France

    Related Posts

    Amende record pour McDonald’s de 1,1 milliard d’euros

    Haut-Bages-Monpelou

    Giovanni Boldini et les cafés de la Belle Epoque

    Comments are closed.

    Articles récents
    • Amende record pour McDonald’s de 1,1 milliard d’euros
    • Haut-Bages-Monpelou
    • Giovanni Boldini et les cafés de la Belle Epoque
    • « Dégustez en V.O », premier salon du vignoble occitan
    • AOP Madiran
    Prochains événements
    1. Jazz in Moulin-A-Vent 28 mai

      28 mai-16 h 00 min - 23 h 00 min
    2. Marché gastronomique au Château Guiraud le 2 juin

      2 juin
    3. Les rendez-vous estivaux de l’AOP Picpoul de Pinet

      4 juin-8 h 00 min - 24 juillet-17 h 00 min
    4. Gueuleton en Thongue

      11 juin
    5. Bacchus festival en l’honneur des vins du Rousillon

      16 juin - 18 juin
    6. 3ème édition de Bienvenue en Beaujonomie du 17 au 19 juin

      17 juin - 19 juin
    7. Les Belles assiettes de la Tablée des Chefs le 17 juin 2022

      17 juin
    8. Hortus live Le festival de musique entre falaises et vignobles, au Domaine de l’Hortus le 23 juillet

      23 juillet-19 h 00 min - 24 juillet-2 h 00 min

    Voir tous les Évènements

    Lire également
    1. Consommation de viande en France
    2. Interview de Paul Auffray, secrétaire général de la Fédération Nationale Porcine (FNP)
    3. Le culte français de la viande rouge
    4. Le jambon Noir de Bigorre
    5. Armand Touzanne, président de l’Académie du Jambon sec
    6. Un décret précise l’étiquetage des « sans OGM »
    Archives
    Articles récents
    • Amende record pour McDonald’s de 1,1 milliard d’euros
    • Haut-Bages-Monpelou
    • Giovanni Boldini et les cafés de la Belle Epoque
    • « Dégustez en V.O », premier salon du vignoble occitan
    • AOP Madiran
    • IGP Coteaux de Béziers

    L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. Sachez consommer avec modération.

    ©paris-bistro 2022 Paris-bistro.com est une publication de Paris Bistro Editions - SARL de Presse contact@paris-bistro.com

    Informations légales et RGPD

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.