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    Les cafés des surréalistes

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    By Laurent Bromberger on 26 février 2014 Cafés & Histoire

    Ils s’appellent Breton, Eluard, Leiris, Buñuel. Il remontent du quartier Latin vers la place Blanche en s’arrêtant souvent dans les cafés autour de la Bourse, écrivent collectivement des « poèmes automatiques » capables de faire remonter les désirs profonds et « de faire la nique » à la Raison et surtout à la société.

    Les surréalistes, animés par la volonté d’une transformation radicale et d’une exploration du monde en profondeur sont guidés par André Breton. En fait, jamais les bistros n’ont servi de cadre et sans doute inspiré une telle volonté de remise en cause de la vie sous toutes ses formes, une telle recherche de la Liberté sans limite et sur tous les plans. Breton, l’auteur du Manifeste du Surréalisme (1924) choisit souvent lui-même les cafés où se dérouleront les réunions surréalistes. Celles-ci ont surtout lieu au Cyrano, place Blanche, parfois dans un autre Batifol, rue du Faubourg-Saint-Martin. «… les cafés surréalistes ont ceci de particulier qu’ils sont le centre de gravité du collectif. Si la poésie doit comme l’électricité «se recharger en milieu isolé», le collectif a par excellence son antre dans le café. Le café est lui-même un lieu important.»
    « Ainsi, dans l’hiver 1925, le groupe, afin d’éviter la compagnie de quelques fâcheux, décida de quitter le Cyrano, place Blanche, et se retrouva dans un autre café sur les hauteurs de Montmartre. Las !  le lieu était sinistre, la mauvaise humeur s’abattit sur le groupe. Mieux valait affronter les indésirables qu’être plombé : toute boisson perd sa saveur si elle est bue dans un lieu détestable..» écrit à ce sujet Marie-Dominique Massoni sur le site du Groupe de Paris du Mouvement Surréaliste (http://ed.surrealistes.free.fr/index.htm).

    Inutile de préciser qu’à partir de 1927, quand les Surréalistes commencent à adhérer au Parti Communiste, les débats prennent parfois un tour enragé avec ses exclusions. Il est difficile d’admettre qu’Aragon accepte de soumettre son œuvre au Parti ou pire de juger Trotski. Alors les scissions succèdent aux scissions. Qu’il est dur d’être Au Service De La Révolution…

     

    L’apéro comme cérémonial d’allégeance au surréalisme ?

    Breton et ses disciples font de ses apéritifs un « cérémonial d’allégeance envers Breton » comme le relève André Thirion dans Révolutionnaires sans Révolution. «Cette assemblée quotidienne d’une partie du groupe permettait de faire face à l’événement, d’esquisser sans délai des attaques, d’imaginer des parades, et de ne pas attendre pour agir. Les réunions servaient aussi d’épreuves aux nouveaux venus. On allait au café vers midi, on y retournait à 7 heures. Breton aimait y retrouver son monde…»

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